NKM dénonce des "pressions" dans la course aux parrainages pour la primaire

© KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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avec AFP
ÉLECTION INTERNE - Selon la candidate à l'investiture pour la présidentielle, certains parlementaires attendent le dernier moment pour apporter leur soutien, afin de "ne pas être embêtés".

Les règles de la primaire à droite sont strictes. Pour pouvoir se présenter, les candidats Les Républicains doivent obtenir, avant septembre, les parrainages de 20 parlementaires, ainsi que ceux de 2.500 adhérents LR et de 250 élus. Mais selon Nathalie Kosciusko-Morizet, certains responsables politiques subissent des "pressions" qui les empêchent d'apporter leur soutien au candidat de leur choix.

Les "pressions croisées" sont "nombreuses". "Des parlementaires n'ont pas tellement envie de subir les pressions croisées qui sont nombreuses", a déclaré la candidate à la primaire, dimanche, au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. "Il y a des députés qui attendent le mois de juin pour pouvoir rendre public un soutien." C'est en effet en juin qu'auront lieu les investitures pour les législatives de 2017. "Vous avez des parlementaires qui sont décidés, mais disent publiquement 'je me déciderai au dernier moment', pour ne pas être embêtés", a répété Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée de l'Essonne a affirmé que c'était le cas de certains élus désireux de la soutenir.

Copé qualifié. Samedi soir, un autre candidat à la primaire, Jean-François Copé, a annoncé avoir réussi à réunir les 20 parrainages de parlementaires nécessaires. S'il était qualifié, il rejoindrait alors Jean-Frédéric Poisson sur la listes des candidats certains de pouvoir concourir. En effet, Jean-Frédéric Poisson étant président du Parti chrétien-démocrate, il n'est pas soumis aux règles de parrainage de ses concurrents Les Républicains.