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L’ancien porte-parole du gouvernement a appelé lundi sur Europe 1 les autres candidats à la candidature  la mairie de Paris de respecter les décisions à venir de la commission d’investiture du parti majoritaire.
INTERVIEW

Pour La République en marche, la bataille de Paris a débuté depuis de longues semaines déjà.  Pas moins de six personnalités ont fait part de leur souhait de porter les couleurs du parti majoritaire lors des municipales dans la capitale, en 2020. Parmi eux, Benjamin Griveaux fait office de favori, de par sa proximité avec Emmanuel Macron et avec Stanislas Guérini, le délégué général du mouvement.  L’ancien porte-parole assure s’en remettre à la commission nationale d’investiture, qui auditionnera les candidats le 9 juillet, mais qui est d’ores et déjà accusé de partialité par certains rivaux. " C’est un bon mécanisme qui permet de faire émerger des talents et surtout de mettre de côté les batailles d’ego qui n’intéressent pas les Parisiens", a lancé Benjamin Griveaux lundi matin sur Europe 1.

"Nous serons rassemblés et réunis"

Si certains de ses adversaires, dont Anne Lebreton, Mounir Mahjoubi, Hugues Renson et Cédric Villani, ont réclamé une primaire pour les départager, Benjamin Griveaux n’a pas manqué de rappeler que la commission nationale d’investiture ne leur avait pas toujours déplu. "Elle a permis  à d’excellents candidats d’émerger et d’être élus député. Hugues Renson, Cédric Villani, Mounir Mahjoubi et moi-même, on a été choisis par cette commission nationale d’investiture il y a deux", a-t-il glissé. "Stanislas Guérini ne siège pas dans la commission. Ce n’est pas moi qui en ai fait la composition. D’ailleurs, chacun se rendra devant la commission, c’est la preuve que la procédure convient à chacun".

Et après cette bataille un brin tendue, chacun se retrouvera dans une belle unité, a juré Benjamin Griveaux. "C’est une bonne chose qu’on ait de nombreux talents à la République en marche. Chacun va porter ses propositions.  Ensuite, sous seront rassemblés et réunis quelle que soit l’issue de cette commission nationale d’investiture", a juré l’ancien porte-parole du gouvernement. "Nous nous rassemblerons parce que par dessus tout, nous souhaitons porter une alternative à la manière dont la maire de Pari a géré la ville ces dernières années. On veut remettre d’l’ordre dans l’espace public et rendre aux Parisien le plaisir et la fierté de vivre à Paris."