A Metz, les cadres de la majorité ont fixé le cap pour la rentrée. 1:40
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Arthur De Laborde, édité par Thibault Nadal , modifié à
La majorité présidentielle a fait sa rentrée ce week-end à Metz. Élisabeth Borne, la Première ministre, s'est exprimée ce samedi soir de s'exprimer devant les 350 cadres réunis. L'objectif de cette rentrée, c'est que la République en marche, Territoires de progrès et Agir jettent les bases de Renaissance, le futur parti présidentiel.

La Première ministre a donc de clôturé ce samedi soir les travaux de ce séminaire de travail ici à Metz. Membres des instances dirigeantes, référents locaux, parlementaires et aussi une dizaine de ministres se sont mis d'accord sur une charte des valeurs pour le futur parti Renaissance, qui remplacera officiellement la République en Marche le mois prochain.

"Vérité et transparence"

"Vérité et transparence", ce sont, selon Élisabeth Borne, les dénominateurs communs de ce corpus idéologique adopté aujourd'hui. "Nous dirons toujours la réalité telle qu'elle est, sans jouer avec les peurs, mais sans masquer les risques. Nous partagerons les contraintes qui pèsent sur nous, nous décriront les différentes options devant nous et nous assumerons nos lignes rouges pour la sauvegarde de la planète, pour le respect de la dignité humaine, pour la tenue des finances publiques et pour la pérennité de notre modèle social", a-t-elle déclaré.

Désigner un candidat unique pour 2027

Outre les questions des valeurs et des futurs statuts du parti Renaissance. En coulisses, ici à Metz, il fallait aussi et surtout satisfaire et rassurer les ténors de la majorité souhaitant obtenir un rôle dans l'organisation qui aura vocation à avoir un candidat à la présidentielle de 2027, alors qu'Emmanuel Macron, lui, sera dans l'impossibilité de se représenter.

 

Ce qui semble acquis à ce stade, c'est que le député européen Stéphane Séjourné devrait diriger le parti, même s'il faut encore que ce choix soit validé par un vote des adhérents. Stéphane Séjourné, qui sera vraisemblablement encadré par deux ministres, en l'occurrence Bruno Le Maire et Gérald Darmanin.