Mayotte : "un cri de colère légitime", selon Marine Le Pen

La présidente du Front national demande également la fin du droit du sol.
La présidente du Front national demande également la fin du droit du sol. © Philippe Huguen / AFP
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avec AFP , modifié à
La présidente du Front national critique "l'indigence" des propositions du gouvernement et réclame la fin du droit du sol.

Les manifestants à Mayotte qui défilent contre l'insécurité expriment "un cri de colère légitime", a estimé mardi la présidente du Front national, Marine Le Pen. "Plusieurs milliers de Mahorais manifestent aujourd'hui à Mayotte pour dénoncer l'impuissance du gouvernement, l'indifférence de l'Etat face à la submersion migratoire et l'insécurité endémique", écrit la députée dans un communiqué. La dirigeante frontiste dénonce "une véritable politique d'abandon et de mépris du gouvernement d'Emmanuel Macron qui n'a su ni voulu prendre la mesure de la gravité de la situation".

"Indigence" des propositions. Elle condamne "l'indigence" des propositions de la ministre des Outre-Mer, Annick Girardin, qui a attendu "des semaines avant de daigner se déplacer dans ce département français en proie au chaos". Marine Le Pen fustige aussi le "mépris" d'Emmanuel Macron "qui n'a pas eu un mot de soutien pour nos compatriotes mahorais livrés à l'anarchie et à l'ultraviolence". La présidente du FN réclame notamment "la maîtrise absolue des frontières", "la reconduction automatique des clandestins aux frontières, un moratoire sur la délivrance des visas accordés aux ressortissants des Comores (...), l'augmentation des places de prison et la fin du droit du sol".