Marion Maréchal-Le Pen veut lancer une "académie de sciences politiques"

L'ex-députée s'est retirée de la vie politique il y a un an.
L'ex-députée s'est retirée de la vie politique il y a un an. © IROZ GAIZKA / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ex-députée frontiste va participer à la création d'une académie de sciences politiques, qui vise à "former les dirigeants de demain". 

L'ex-députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, retirée de la vie politique depuis l'an dernier, a indiqué participer à "la création d'une académie de sciences politiques", dans une tribune dans Valeurs actuelles à paraître jeudi. "J'ai décidé de m'associer à la création d'une académie de sciences politiques, à côté d'autres activités professionnelles. L'école que j'accompagne est libre et indépendante. Il ne s'agit pas d'un projet partisan", explique la nièce de la présidente du Front national, qui défend son projet de tout rattachement à un parti politique, et qui, selon elle, "ne sert aucun d'eux". 

"Détecter et former les dirigeants de demain". "En revanche, il est bien un projet politique. Nous souhaitons être le terreau dans lequel tous les courants de la droite pourront se retrouver et s'épanouir", poursuit-elle, en appelant à "davantage œuvrer en parallèle (de la politique électorale), sans négliger aucune strate de la société". La petite-fille de Jean-Marie Le Pen pose comme "vocation" de son projet de "détecter et former les dirigeants de demain", "ceux qui auront le courage, l'intelligence, le discernement et les compétences pour agir efficacement dans la société et au service de la société", en proposant des formations "du magistère à la formation continue, ainsi que des universités d'été".

"Dans l'entreprise comme dans l'arène politique". "Nous donnerons des armes intellectuelles, culturelles, juridiques, techniques et médiatiques à nos jeunes afin qu'ils soient les plus performants possible dans l'entreprise comme dans l'arène politique", promet-elle encore, en fixant comme objectif "qu'à l'issue de leur formation nos étudiants soient en mesure d'analyser, d'agir et d'influencer dans la société à travers la politique ou l'entreprise". L'ancienne plus jeune députée lors de la législature 2012-2017, aujourd'hui âgée de 28 ans, "constate" en outre "que la droite enracinée et entrepreneuriale a encore du chemin à faire pour peser concrètement dans les affaires de la cité". L'ancienne parlementaire doit par ailleurs intervenir jeudi lors de la Conservative Political Action Conference (CPAC), un rendez-vous annuel des conservateurs américains.