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M.B. , modifié à
ELECTIONS - Invitée d'Europe 1 jeudi matin, Marine Le Pen a estimé que les chances de victoire du FNl aux élections régionales étaient réelles dans quatre à cinq régions, sur les treize du nouveau découpage territorial.
INTERVIEW

"Je sens une véritable poussée, une vraie dynamique". Marine Le Pen, invitée d'Europe 1 jeudi matin, à trois jours du premier tour des élections régionales, croit en la victoire de son parti. "Il y a quatre ou cinq régions où nous sommes en situation de pouvoir gagner", a estimé la candidate Front national aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, tout en faisant montre de prudence. "Il y a une série d'éléments que nous ne maîtrisons pas. Est-ce que l'UMP [devenu Les Républicains, NDLR] et le PS vont fusionner ? Est-ce qu'ils vont se retirer l'un pour l'autre ? (...) Une élection n'est jamais gagnée tant que les électeurs n'ont pas voté", a-t-elle ajouté.

Des sondages favorables. Celle qui "souhaite la victoire", "impatiente de montrer ce que [le FN] est capable de faire", sait plusieurs sondages sont favorables à son parti. Et pas uniquement en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en PACA, deux régions phares pour les frontistes. Une enquête Elabe pour Les Echos le donne en tête au premier tour en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, où se présente Florian Philippot. Celui-ci arriverait même gagnant au second tour en cas de triangulaire. En Normandie, un sondage Odoxa pour BFMTV révèle que le FN coifferait la droite au poteau au premier tour.

La gauche monte au créneau. Dans ce contexte, la gauche, emmenée par Manuel Valls, a repris la croisade anti-FN qu'elle avait déjà menée à la veille des départementales. Invité sur Europe 1 mardi, le chef du gouvernement a dénoncé la "supercherie" du parti frontiste, qui "n'aime pas la France et trompe les Français".