Lot : des mairies fermées pour dénoncer les relations tendues avec l'Etat

Des élus du Lot estiment que certaines contraintes imposées par les services de l'Etat freinent le développement de leur commune.
Des élus du Lot estiment que certaines contraintes imposées par les services de l'Etat freinent le développement de leur commune. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour protester contre "les exigences démesurées" des services de l'Etat, 65 mairies de la Communauté de communes des Causses et Vallée de la Dordogne sont fermées lundi.

Plusieurs élus de la Communauté de communes des Causses et Vallée de la Dordogne (Cauvaldor) ont décidé de fermer leurs mairies lundi pour dénoncer leurs relations avec les services de l'Etat et "exprimer leur inquiétude pour l'avenir de leurs collectivités". Quelque 65 mairies devaient ainsi rester closes, selon le quotidien La Dépêche.

Un véritable dialogue avec l'Etat. Outre cette grève administrative, les élus issus des 79 communes que compte cette communauté de communes demandent "l'instauration d'un véritable dialogue de confiance et d'un partenariat constructif avec les services de l'Etat", peut-on lire sur le site de Cauvaldor. À une très grande majorité, ils se sont prononcés lors d'un Conseil communautaire pour une "non-participation aux réunions organisées par la Préfecture, les Sous-préfectures ou les services de l'État", ainsi que pour une "suspension de l'exercice de certaines compétences".

Un développement bloqué. Située au nord du département du Lot, la communauté qui compte dans ses rangs des villes comme Rocamadour, Floirac, Saint-Céré ou Bretenoux, font part d'"une certaine lassitude de devoir se battre de manière quasi permanente avec les services de l'État qui, au lieu d'accompagner positivement leurs initiatives de développement, s'érigent trop souvent en censeurs".

Ces services, déplorent les élus de la communauté, "bloquent, par leurs exigences démesurées, les projets qu'ils souhaitent mettre en oeuvre dans l'intérêt du territoire et des habitants". Ils demandent en conséquence "l'instauration d'un véritable dialogue de confiance et d'un partenariat constructif avec les services de l'Etat".