L'identité nationale, le thème clef du livre de Nicolas Sarkozy

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Dans son dernier livre, Nicolas Sarkozy se pose en candidat de la France éternelle. © BERTRAND GUAY / AFP
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Aurélie Herbemont et R.Da. , modifié à
Dans son dernier livre, Tout pour la France, le candidat fraîchement déclaré à la présidentielle se positionne très à droite sur les questions d'immigration et d'intégration.

Il était en campagne officieuse depuis plusieurs mois, mais cette fois ci, ça y est, l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, est officiellement candidat à la présidentielle. Il a d'ailleurs réuni lundi soir ses soutiens dans un restaurant du très chic 16e arrondissement. Après son livre La France pour la vie, voici Tout pour la France, un ouvrage qui sortira mercredi dans les librairies. On y trouve le projet du candidat Nicolas Sarkozy, avec une campagne qui sera principalement axée sur la question de l'identité.

La barre à droite toute ! Dans cet ouvrage, Nicolas Sarkozy se pose en candidat de "la France éternelle", clairement menacée, selon lui, par l’immigration et l’Islam. "Les Français ont compris que la France a trop accueilli et la République trop toléré de différences d’abord, et de provocations ensuite", écrit-il. Il parle d’"embolie" de l’intégration "depuis que nous avons été submergés par le nombre".

Réduction drastique de l'immigration. Le candidat fait également de nombreuses propositions. Il veut notamment une réduction drastique de l'immigration et un durcissement du regroupement familial. L’ancien chef de l’Etat préconise également dix ans de résidence en France au lieu de cinq aujourd’hui pour pouvoir être naturalisé.

Un appel aux électeurs frontistes. Quant à l’Islam, Nicolas Sarkozy se dit favorable à l'interdiction du voile à l'université et à la fin des menus de substitution dans les cantines. Deux propositions qui le mettent en opposition avec Alain Juppé, son premier rival et le chantre d’une "identité heureuse". En occupant un terrain très à droite au sein de sa famille politique, Nicolas Sarkozy espère attirer à la primaire les électeurs séduits par le Front national.