Les députés Constructifs reçus mercredi à Matignon

Franck Riester, président du groupe parlementaire Les constructifs,a affirmé que le rendez-vous à Matignon était prévu de longue date. © Eric FEFERBERG / POOL / AFP
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avec AFP

Le même jour, la direction des Républicains doit se prononcer sur le sort de ses députés UDI et LR qui ont rejoint Emmanuel Macron.

Les députés du groupe Les Constructifs à l'Assemblée (UDI et LR ralliés à Emmanuel Macron) seront reçus mercredi 11 octobre à Matignon, alors que la direction des Républicains doit se prononcer le même jour sur le sort de ses ténors qui ont rejoint le président de la République. "On verra tous ceux qui tendent la main pour discuter", a indiqué l'entourage du Premier ministre.

"Pas de lien" avec le calendrier des Républicains. Le président du groupe parlementaire, Franck Riester, visé par la procédure d'exclusion des Républicains, a affirmé auprès que le sujet des exclusions, "peut-être", pourrait être évoqué, mais a souligné que le rendez-vous "était prévu de longue date" et qu'"il ne fallait pas y voir du tout de lien" avec le calendrier fixé par LR.

Les 35 députés du groupe, dont seuls un tiers est issu des Républicains, doivent être reçus par le Premier ministre mercredi en début de soirée, "à leur demande", a expliqué une source parlementaire. "C'est principalement pour parler (du) positionnement du groupe par rapport à certains textes", a-t-elle ajouté.

Ultimatum. Mardi, Les Républicains avaient accordé un délai de huit jours au Premier ministre Edouard Philippe et à deux de ses ministres, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, "pour leur permettre de s'expliquer", faute de quoi "leur départ de LR serait acté". L'ultimatum, qui prend donc fin mercredi prochain, a également été adressé à deux députés Constructifs, Franck Riester et Thierry Solère. Ce dernier a par ailleurs indiqué la semaine dernière qu'une décision serait prise "d'ici la fin de l'année" sur la création d'un nouveau parti, n'excluant pas cependant que les élus du groupe choisissent de "rejoindre En Marche", le parti présidentiel.

Selon l'entourage du Premier ministre, l'un des objectifs de la réunion de mercredi est ainsi d'arriver à "une ligne commune" sur le devenir du groupe vis-à-vis de LREM.