Les candidats font leurs propositions à la filière cheval

François Fillon a rencontré des professionnels de la filière équine.
François Fillon a rencontré des professionnels de la filière équine. © AFP
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avec AFP , modifié à
La filière équine est en difficulté depuis la hausse de la TVA et la baisse des recettes du PMU. 

Quatre candidats à la présidentielle ou leurs représentants ont exposé mercredi à l'hippodrome de Saint-Cloud leurs propositions pour relancer une filière équine en perte de vitesse depuis la hausse de la TVA et la baisse des recettes du PMU.

François Fillon et Nicolas Dupont-Aignan présents. "Les déficits s'accumulent, vous êtes fortement concurrencés par d'autres", a introduit Édouard Ferrand au nom de Marine Le Pen (FN), devant un parterre de près de 300 professionnels du secteur des courses, de l'élevage et du sport équestre. "La TVA plombe vos finances et celles de vos clients", a-t-il jugé, annonçant la volonté de la candidate FN de revenir sur la hausse à 20% actée en 2014 en proposant un retour à 5,5% et 10% de TVA dès le 1er janvier 2018 "pour redonner de l'oxygène" à la filière.

Une proposition reprise, avec des nuances, par les trois autres prétendants à l'Élysée. François Fillon (Les Républicains) s'est dit "favorable à un taux de TVA réduit" et s'est engagé "à plaider en ce sens auprès des instances européennes". Même engagement du côté d'Emmanuel Macron (En Marche!), dont le représentant, le député européen Jean Arthuis, a assuré que sur ce point, "une fenêtre est en train de s'ouvrir" à Bruxelles. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) a pour sa part promis de revenir à un taux réduit de TVA "dès le 1er janvier 2018" et "d'harmoniser les paris hippiques pour rétablir le système".

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Un projet de la FDJ contesté par la filière. Le 29 mars, les professionnels de la filière du cheval avaient manifesté en force à Paris contre un projet de la FDJ, le live betting (prise de paris en direct) sur les paris sportifs. Ce projet, qui pourrait accroître la concurrence avec le PMU et mettre en péril la filière cheval, financée par les paris hippiques, avait été suspendu le jour même par le ministère.