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Alexandre Chauveau, édité par Gauthier Delomez
Deux jours après la réélection d'Emmanuel Macron, les cadres des Républicains se réunissent en conseil stratégique pour discuter de la stratégie à adopter pour les élections législatives. À l'intérieur du parti, deux lignes s'opposent, entre des personnalités qui souhaitent coopérer avec le président réélu et d'autres qui veulent continuer de s'opposer.

Établir une coalition ou rester dans l'opposition ? Les cadres des Républicains se réunissent mardi matin en conseil stratégique pour discuter de la position que le parti doit adopter face à la prochaine majorité d'Emmanuel Macron, réélu président de la République dimanche soir. À l'approche des élections législatives, la droite est en effet tiraillée entre les tenants d’une coalition et leurs opposants. Ce sujet était déjà abordé lors d'une réunion lundi entre les députés LR à l'Assemblée nationale, pour deux heures d'échanges et deux lignes qui s'opposent toujours.

Ces Républicains intéressés par une coopération avec Macron

Si la majorité du groupe LR semble hermétique à tout rapprochement avec Emmanuel Macron, trois d’entre eux se sont officiellement prononcés en faveur d’une coopération avec le président : Nicolas Forissier, Robin Reda, et Sebastien Huyghe. Des noms qui viennent s’ajouter aux présidents de région Jean Rottner et Christelle Morençais, aux maires du Touquet et de Saint-Etienne, Daniel Fasquelle et Gaël Perdriau, mais aussi à Damien Abad, dont le nom est cité comme potentiel futur ministre et qui a été reçu à l’Elysée par Thierry Solère la semaine dernière.

La droite cherche sa place dans le nouveau paysage politique

Pourtant, la ligne officielle des Républicains, portée notamment par Christian Jacob, souligne l’étanchéité totale avec le macronisme, d'où le flou sur l'avenir du parti.

Les premiers sondages sur les législatives pronostiquent entre 35 et 65 sièges pour Les Républicains. Un chiffre en nette baisse par rapport aux 101 députés élus en 2017. Le signe que la droite cherche toujours sa place au milieu des trois grands blocs qui ont émergé au premier tour de la présidentielle.