Législatives : La France Insoumise et Générations annoncent avoir conclu un accord

gauche
L'accord entre Générations et LFI est une première étape dans l'union de la gauche. © STEPHANE FERRER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
  • Copié
avec AFP
La France insoumise et Générations, le mouvement fondé par Benoît Hamon et membre du Pôle Écologiste, ont conclu un accord pour les législatives, ont-ils annoncé jeudi, sans préciser le nombre de circonscriptions accordées à des députés de la formation écologiste. Il s'agit du premier accord conclu par LFI.

La France insoumise et Générations, le mouvement fondé par Benoît Hamon et membre du Pôle Écologiste, ont conclu un accord pour les législatives, ont-ils annoncé jeudi, sans préciser le nombre de circonscriptions accordées à des députés de la formation écologiste. Dans un communiqué commun, les deux partis indiquent s'être mis d'accord pour "mettre en place un gouvernement de rassemblement dirigé par Jean-Luc Mélenchon pour appliquer notre programme".

C'est le premier accord avec une autre formation de gauche que conclut LFI pour les législatives. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a aussi entamé des discussions avec le PS, le PCF, EELV, et le NPA, sans aboutir pour l'instant.

Générations a soutenu Jadot à la présidentielle

Générations est membre du Pôle Écologiste qui soutenait le candidat écologiste Yannick Jadot à la présidentielle. Le petit parti avait suspendu ses adhérents ayant signé un appel à voter Jean-Luc Mélenchon pour faire barrage à Marine Le Pen. Générations appelait depuis plusieurs jours à cette union avec LFI, la jugeant "nécessaire" depuis que Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête des forces de gauche à la présidentielle, avec 22% des voix.

"Nous appelons les autres formations politiques à s'inscrire le plus rapidement possible dans ce rassemblement afin de pouvoir rentrer immédiatement en campagne", écrivent Benjamin Lucas, coordinateur de Générations, et Manuel Bompard, le chef des négociateurs pour La France insoumise.

"Nous souhaitons construire ensemble une nouvelle étape de l'Union populaire en fédérant, sur la base d'un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie", poursuivent-ils, avec notamment "une bannière commune" et "un intergroupe" à l'Assemblée.

Les deux formations disent partager "des objectifs programmatiques communs"

Les deux formations disent partager "des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d'un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions", comme "la hausse du SMIC à 1.400 euros", "le retour à la retraite à 60 ans", "la garantie d'autonomie pour les jeunes", "le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l'éradication de la pauvreté", mais aussi "la mise en place d'une véritable planification écologique" et l"instauration d'une VIe République".

Pour "être en capacité d'appliquer notre programme", "il nous faudra (...) être prêts à désobéir à certaines règles européennes", s'accordent-ils également.

 

Enfin, "dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen", ils précisent qu'ils continueront "à travailler (leurs) convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix".