Législatives : Cosse solidaire de NKM, Griveaux déjà dans l'après ?

Emmanuelle Cosse, Nathalie Kosciusko-Morizet et Benjamin Griveaux.
Emmanuelle Cosse, Nathalie Kosciusko-Morizet et Benjamin Griveaux. © AFP
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Jeudi, Emmanuel Cosse a dit regretter une défaite éventuelle de NKM à Paris. Une ville que pourrait briguer Benjamin Griveaux en 2020, candidat macroniste dans la 5ème circonscription de la capitale.

Duels attendus, histoires décalées, déclarations fracassantes… Avec "L'œil des législatives", suivez chaque jour sur Europe1.fr le meilleur de la campagne.

#L'ambition du jour : Griveaux pense-t-il déjà à 2020 ?

Il n'est pour l'instant que candidat aux législatives dans la 5ème circonscription de Paris pour En Marche!. Mais Benjamin Griveaux est déjà à l'après, c'est-à-dire aux municipales 2020 à Paris. Sans pour autant le dire explicitement : "Il ne faut jamais rien exclure. Je ne sais pas ce que seront mes envies dans trois ans. (…) Hidalgo (actuelle maire de Paris, NDLR) me colle une cible dans le dos en faisant dire partout que je serai candidat en 2020 contre elle", confie-il au Monde, jeudi.

#Le soutien du jour : Cosse regretterait une absence de NKM à l'Assemblée

"Elle représente un courant de pensée et aussi une certaine modernité." Elles n'appartiennent pas à la même famille politique mais pourtant, cela n'empêche une certaine forme de soutien dans l'adversité. Jeudi, dans l'émission .Pol du Lab en partenariat avec Le JDD, L'internaute et Le Huff Post, Emmanuelle Cosse a dit regretter une absence possible de Nathalie Kosciusko-Morizet à l'Assemblée nationale. L'ex-candidate de la primaire de la droite est en effet mal partie dans la 2ème circonscription de Paris, d'après les derniers sondages. Une situation dommageable selon l'ancienne ministre du Logement : "On risque de mettre de côté des personnalités politiques plutôt jeunes, qui se sont battues depuis longtemps contre leurs appareils pour imposer des sujets, et qui d'un seul coup sont balayées au gré d'une mode."

#L’exalté du jour : Collomb fait l’apologie de Macron

Gérard Collomb est un fan de la première heure d’Emmanuel Macron, ce n’est pas une nouveauté. Mais le ministre de l’Intérieur est allé très loin, mercredi soir à Villeurbanne, dans la glorification du président de la République lors d’un meeting de soutien aux candidats LREM aux législatives en Rhône-Alpes. "Il y a à peine trois semaines qu'Emmanuel Macron a été investi et on sent déjà qu'un vent nouveau se lève", a lancé l’ancien sénateur-maire de Lyon. "Et les Français s'interrogeaient: à 39 ans, n'est-ce pas un peu jeune pour affronter le monde ? Mais non seulement il a affronté le monde, il a étonné le monde, il a révolutionné le monde", a-t-il encore déclamé.

# Les déclas du jour : Lefebvre balance à tout-va

Quasiment assuré d’être battu dans la première circonscription des Français de l’étranger, dont il est le sortant, Frédéric Lefebvre en a visiblement gros sur le cœur. Alors jeudi matin sur Franceinfo, il s’est lâché. Il a d’abord annoncé qu’il quittait, non sans chagrin, Les Républicains, dirigés selon lui par "un quarteron de généraux sectaires". L’ex-sarkozyste a ensuite annoncé qu’il avait voté pour Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle. Il a enfin révélé avoir été menacé par Nicolas Sarkozy dans la loge de Carla Bruni, après un concert de Carla Bruni à Pasadena, près de Los Angeles, parce qu’il avait voté pour le Pacte de responsabilité en 2014.

# Le spleen du jour : la non-campagne de Philippot à Forbach

Florian Philippot vit des jours difficiles depuis la défaite de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Contesté en interne, le vice-président du Front national est loin d’être assuré de l’emporter en Moselle, où il est candidat dans la sixième circonscription. D’autant que, selon un reportage d’Europe 1, il ne met pas forcément du cœur à l’ouvrage. "Macron va avoir la majorité, il n'y a pas beaucoup de suspens là-dessus", glisse-t-il ainsi, installé dans un café, sans tract ni énergie.


Législatives : le spleen de Florian Philippot à...par Europe1fr

# Le tacle du jour : Mélenchon traite Hollande de "pauvre type"

Jean-Luc Mélenchon ne retient pas ses coups depuis le premier tour de la présidentielle, lors duquel il est arrivé à la quatrième place. Dans un entretien fleuve au magazine Society, le leader de la France Insoumise s'en prend une nouvelle fois à François Hollande, dont il avait déjà qualifié le quinquennat de "pourri". "François Hollande est un pauvre type", déclare-t-il au bimensuel. Avant d'assumer se "moquer" de "la plus éminente médiocrité du PS des années 2000". Ça, c'est dit.