Bardella Europe 1 1:59
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Thibaud Le Meneec , modifié à
Invité sur notre antenne, jeudi, la tête de liste du Rassemblement national Jordan Bardella a pointé les mouvances d'extrême gauche dans les violences liées au mouvement des "gilets jaunes".
INTERVIEW

Les violences gagnent du terrain au sein du mouvement des "gilets jaunes". Pour Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes et invité de la matinale d'Europe 1, jeudi, "le risque qu'on a aujourd'hui, c'est d'aller vers cette escalade de la violence" qui serait selon lui l'apanage de mouvances d'extrême gauche.

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Bardella dénonce les "tags anarchistes". "Le mouvement est aujourd'hui en train d'être récupéré par des mouvements violents, des mouvements d'extrême gauche", a-t-il pointé. "Je condamne toutes les formes de violence, mais si j'en crois les tags anarchistes qu'on a retrouvé sur l'Arc de triomphe ou sur l'Assemblée nationale, je pense qu'on est plutôt dans des mouvances d'extrême gauche."

La jeune tête de liste Rassemblement national aux européennes, 23 ans, a toutefois concédé que des mouvances d'extrême droite avaient aussi commis des violences en marge des manifestations. Un tag antisémite a notamment été inscrit sur la devanture d'un magasin Bagelstein et des croix gammées ont été taguées sur des boîtes aux lettres à l'effigie de Simone Veil, sans que leurs auteurs n'aient pu être retrouvés.

"Nos policiers sont à bout". Alors que le Conseil de l'Europe a demandé à la France de suspendre l'usage du LBD, Jordan Bardella s'est également interrogé sur la puissance des munitions de ces armes. "On a fait le choix de faire de la répression et non plus du maintien de l'ordre. Nos policiers sont à bout, mais il y a aussi des gens qui ont perdu un œil ou un membre. Des casseurs, aussi, mais parfois des personnes innocentes."