Le gouvernement "promène le chien jusqu'aux européennes", déplore Valérie Pécresse

Selon Valérie Pécresse, le gouvernement "veut faire plaisir à tout le monde, alors que gouverner ce n'est pas cela".
Selon Valérie Pécresse, le gouvernement "veut faire plaisir à tout le monde, alors que gouverner ce n'est pas cela". © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP
Dans un entretien accordé à "Ouest France", la présidente de la région Île-de-France demande "une inflexion claire dans la ligne politique d'Emmanuel Macron" à l'issue du grand débat.

"Depuis six mois, le gouvernement est sur pause" et "promène le chien jusqu'aux européennes", déplore la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse (LR), dans un entretien au quotidien Ouest France publié dimanche.

"C'est parti dans tous les sens". Valérie Pécresse, qui demande "une inflexion claire dans la ligne politique d'Emmanuel Macron" à l'issue du grand débat, estime qu'"il est temps de conclure, et par une série de décisions fortes". Mais elle dit douter, "parce que c'est parti dans tous les sens". "Quel rapport entre la réinstauration de l'ISF, la création d'une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu ou l'idée de le faire payer à tout le monde ? On a assisté à un concours Lépine des propositions fiscales de la part des ministres, esquivant soigneusement le nœud du problème : où va-t-on baisser les dépenses ?", estime la tête du mouvement Libres!.

"Des mesures fortes en matière de justice pour stopper le laxisme". Selon elle, le gouvernement "veut faire plaisir à tout le monde, alors que gouverner, ce n'est pas cela. C'est prendre un certain nombre de décisions courageuses". Elle réclame en outre "des mesures fortes en matière de justice pour stopper le laxisme", après "un déferlement de violence inouï, avec des cagoules noires déguisées en 'gilets jaunes' et des dizaines de lycées qui ont fait l'objet d'attaques et d'incendies en décembre", selon elle.