Le coup de gueule d'Edouard Baer contre le remaniement sur Facebook

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Edouard Baer © THOMAS SAMSON / AFP
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M.Du , modifié à
L'acteur a poussé un gros coup de gueule jeudi sur Facebook contre le récent remaniement du gouvernement. "C'est donc à ça qu"ils" pensent en ce moment ?", s'indigne-t-il.

"C'est emmerdant les acteurs qui s'expriment sur l'actualité". Voilà comment débute le long message d'Edouard Baer sur sa page Facebook. L'acteur français, qui a longtemps présenté la cérémonie des César, pousse un gros coup de gueule contre le récent remaniement du gouvernement

"Tout à coup est arrivé ce presque rien : le remaniement du gouvernement". Edouard Baer y explique qu'après les attentats, "nous", "parce que je crois encore qu'il y a un 'nous', écrit-il, "attendions autre chose et nous avons cru le voir venir...". "Et puis tout à coup entre mille soubresauts un peu décevants", poursuit-il, "tout à coup est arrivé ce presque rien : le remaniement du gouvernement". Et visiblement, ça ne lui a pas plu du tout. 

"C'est donc à ça qu'ils pensent en ce moment ??" Le remaniement fait office de "déclic", révèle l'acteur. Et de se lancer, très en colère, dans une litanie de questions : "C'est donc à ça qu'ils' pensent en ce moment ?? C'était si important de libérer Fabius pour qu'il prenne à temps la tête du Conseil constitutionnel ? Si nécessaire de récupérer quelques figures écolos pour affermir la majorité ? Si urgent de nommer l'éternel monsieur Baylet au gouvernement dans le même but ? Si malin de nommer une nouvelle ministre de la Culture pour exciter les médias et détourner leur attention?" Edouard Baer assène ensuite : "ce n'est pas ça dont on rêve. Parce que oui, on rêve". 

"Nous méritons autre chose que ce mépris". Le comédien conclut ce coup de gueule par un "nous méritons autre chose que ce mépris". Avant d'expliquer cet "autre chose" fait "d'absence de calcul. De courage. De vie. De spontanéité". Il lance aux responsables politiques : "nous ne sommes pas des clients. Nous n'attendons pas qu'on nous vende ou même qu'on nous donne, mais qu'on nous aide à partager cet espoir".