La réélection de Macron conduirait au "chaos général", selon Marine Le Pen

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Hélène Terzian avec Europe 1 et AFP , modifié à

La réélection éventuelle d'Emmanuel Macron à la présidence de la République conduirait à un "chaos (qui) serait absolument général", après un premier mandat "de violences", a jugé samedi la candidate à l'Elysée Marine Le Pen, qui veut être la présidente de la "paix civile".

"Si Emmanuel Macron, pour le plus grand malheur de la France, était amené à effectuer un deuxième mandat, le chaos serait absolument général", a déclaré la présidente du Rassemblement national après avoir déposé une gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides à Paris, à l'occasion du 1er-Mai.

Crédits : Hélène Terzian / Europe 1

"Ce serait le saccage social, celui qu’il n’a pas encore réussi totalement à mettre en œuvre, ce serait la purge fiscale car l’Union européenne va évidemment réclamer maintenant la mise en œuvre des mesures qui ont été suspendues par la crise du Covid" et "ce serait la continuation de la vente à la découpe de la France et de nos grands groupes", a ajouté la dirigeante d'extrême droite, qui se présente pour la troisième fois à l'élection présidentielle et veut axer sa campagne sur "la protection, la projection et la transmission".

"Quatre ans de chaos"

Pour Marine Le Pen, "il ne restera du mandat d'Emmanuel Macron que cette impression de désunion, de destruction". "Nous venons de vivre quatre ans de chaos, de désunion, de fragmentation. C’est un mandat de violences et particulièrement de violences à l’égard du peuple français", a-t-elle jugé.

"Je veux être la présidente de la paix civile"

"Moi je veux être la présidente de la paix civile et du rassemblement national, et de l’union nationale. Il y a beaucoup à faire pour retisser ce qu’Emmanuel Macron a consciencieusement déchiré pendant quatre ans", a ajouté la candidate à la présidentielle de 2022.

Marine Le Pen présidera ensuite un meeting numérique qui lancera sa campagne des élections régionales. Elle avancera des propositions pour la jeunesse "qui a payé un prix très lourd cette année du fait des restrictions sanitaires", sur "leurs cursus, sur leurs projets d’avenir". Le RN est devenu le premier parti des 25-34 ans, selon plusieurs sondages, alors que les 18-24 ans votent plutôt pour Emmanuel Macron ou le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.