La popularité de Macron toujours en baisse, selon un nouveau sondage

Avec 53% de "bonnes opinions", le chef de l'État reste populaire auprès d'une courte majorité de Français
Avec 53% de "bonnes opinions", le chef de l'État reste populaire auprès d'une courte majorité de Français © ARIS MESSINIS / AFP
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avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron a vu sa cote de popularité chuter de 13 points entre juillet et septembre, à 53% de bonnes opinions contre 66% au début de l'été, selon un baromètre Ifop-Fiducial.

La cote de popularité d'Emmanuel Macron est en forte baisse, avec une chute de 13 points en deux mois, alors que celle d'Édouard Philippe résiste mieux (-2), selon un sondage Ifop Fiducial diffusé mercredi.

Macron en baisse. Avec 53% de "bonnes opinions", le chef de l'État reste populaire auprès d'une courte majorité de Français, mais ils étaient les deux-tiers (66%) à exprimer un avis favorable en juillet. Parti de beaucoup plus bas, le Premier ministre est crédité de 51% de bonnes opinions trois mois après son entrée en fonction, selon ce tableau de bord pour Paris Match et Sud Radio. Emmanuel Macron et Édouard Philippe pointent respectivement en cinquième et septième position au classement des personnalités politiques.

Hulot en tête, mais en baisse. Ce dernier reste dominé par Nicolas Hulot, bien qu'en nette baisse (-7), avec 68% de réponses positives, devant Alain Juppé (64%, -2) et Jean-Pierre Raffarin (55%, -5). Jean-Yves Le Drian est crédité de 51% (-2), Valérie Pécresse de 47% (+6) et Jean-Luc Mélenchon de 47% (-5). Dans la perspective d'une reconstruction de la droite, Valérie Pécresse est préférée à Laurent Wauquiez (47% contre 34%) par l'"ensemble des Français", mais le résultat est inversé auprès des seuls sympathisants des Républicains (52% Wauquiez, 46% Pécresse).

Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand domine en revanche celui d'Auvergne Rhône-Alpes, aussi bien auprès de l'ensemble des Français (50% Bertrand contre 32% Wauquiez) que des proches des Républicains (55% contre 43%).

Enquête réalisée par téléphone du 8 au 9 septembre auprès de 1.010 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.