La Castellane à Marseille, une «place nette» ? «Nous avançons pour que ça le devienne», répond Prisca Thévenot

Prisca Thévenot 1:16
  • Copié
Gauthier Delomez (propos recueillis par Jacques Serais) / Crédits photo : Andrea Savorani Neri / NurPhoto / NurPhoto via AFP , modifié à
La porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a défendu l'opération "place nette XXL", en vigueur à la cité de La Castellane à Marseille pour tenter de mettre fin au trafic de drogue. En sortie du conseil des ministres, à Europe 1, Prisca Thévenot a souligné que l'État "avanç(ait)" pour que ce quartier devienne une véritable "place nette".

Au lendemain de la visite surprise d'Emmanuel Macron dans la cité phocéenne, Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, a tenu à défendre l'opération "place nette" en conseil des ministres ce mercredi, et a indiqué que le gouvernement maintenait ses objectifs. "La poursuite annoncée des opérations 'place nette' répond à une volonté intraitable et ferme de l'État d'assurer le respect de l'ordre républicain partout sur le territoire national", assure la porte-parole du gouvernement, ajoutant que "pas un seul centimètre de terrain ne sera laissé aux délinquants et aux trafiquants".

"Nous avançons pour que" la Castellane "devienne" une place nette

Pour le moment, le bilan de l'opération reste contrasté : seulement 22 kilos de stupéfiants ont été saisis, soit un maigre butin alors que 900 policiers et gendarmes ont été déployés lundi, et 800 mardi, jour de la visite du chef de l'État et de ses ministres de l'Intérieur et de la Justice. Au total, 119 personnes ont été interpellées, et il s'agit de dealers pour la plupart d'entre eux.

Cela fait-il de la cité de La Castellane, théâtre des opérations de police, une véritable "place nette" contre le trafic de drogue ? "Je crois que vous avez la réponse à votre question", répond Prisca Thévenot à Europe 1. "On ne va pas commencer à être hypocrite ici. Nous avançons pour que ça le devienne", poursuit la porte-parole, bottant en touche sur une éventuelle échéance précise.

"Ça avance. Est-ce que c'est un combat de longue haleine ? Oui", convient Prisca Thévenot. "Est-ce que c'est un combat que nous avons pris en main ? Oui. Nous devons inlassablement continuer. Nous ne devons pas capituler, et Marseille en a été un bon exemple hier (mardi)", expose-t-elle à Europe 1.