Jean-Luc Mélenchon convie des députés de tous bords à son université d'été

Jean-Luc Mélenchon animera l'université d'été de La France insoumise les 24, 25 et 26 août à Marseille. © JAVIER SORIANO / AFP
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L'élu des Bouches-du-Rhône entend donner la parole a d'autres membres de l'opposition lors de la rentrée politique de son mouvement, les 24, 25 et 26 août.

Il se veut le premier opposant à Emmanuel Macron mais entend aussi donner la parole à toutes les autres oppositions. Pour la rentrée politique de la France insoumise, les 24, 25 et 26 août à Marseille, Jean-Luc Mélenchon a convié des élus de tous bords - communistes, socialistes et même républicains - à venir s'exprimer, selon une information du Figaro

La droite au micro. Les Insoumis pourront donc notamment écouter la députée Les Républicains du Loiret Marianne Dubois, qui participera à une table ronde sur la Défense, ou encore Olivier Marleix, député LR d'Eure-et-Loir, qui viendra parler de la vente par l'Etat du groupe Alstom, une opération contre laquelle s'était élevée la France insoumise. L'élu était président de la commission d'enquête parlementaire chargée de comprendre comment le gouvernement avait procédé à la vente du géant des transports.

Vers une réconciliation des gauches ? Après la convergence des luttes tant espérée par Jean-Luc Mélenchon au printemps, sur fond de grogne contre la réforme du rail, les macronistes vont pouvoir railler "une convergence des oppositions", selon la formule employée par Benjamin Griveaux en pleine affaire Benalla. Les forces de gauche avaient alors déposé une motion commune et uni leurs forces. Un combat que Jean-Luc Mélenchon entend poursuivre à la rentrée.

Aussi, à Marseille, les socialistes seront représentés par leur porte-parole, Boris Vallaud. Et alors que les relations entre les insoumis et le PCF sont difficiles, le député communiste Stéphane Peu a également répondu présent. "Il peut y avoir une convergence des territoires oubliés de la République, avec des gens de gauche et de droite pour dire que la France ne peut pas se résumer aux métropoles", fait-il valoir auprès du Figaro.

Ni République en marche ni Rassemblement national. Sonia Krimi, députée macroniste qui avait fait entendre une voix discordante du reste de la majorité au moment des discussions sur la loi asile et immigration, ou encore lors de la polémique sur l'Aquarius, a finalement décidé de ne pas s'y rendre après avoir hésité. Du côté du Rassemblement national, aucun des huit députés du parti n'a reçu d'invitation.