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Le ministre de la Ville et du Logement, invité vendredi matin d’Europe 1, a dénoncé les "comportements inacceptables" du leader de La France insoumise pendant la mobilisation contre la réforme des retraites, citant en exemple sa réaction aux vœux d’Emmanuel Macron ou à la tentative d’intrusion dans le siège de LREM.
INTERVIEW

Il n’y a finalement pas eu de trêve dans la mobilisation contre la réforme des retraites. Si les membres du gouvernement ont bel et bien pris des jours de repos, sur le terrain, la grève s’est poursuivie, notamment dans les transports. Jeudi, des manifestants se sont d’ailleurs rendus devant le siège de La République en marche, le parti dénonçant une "tentative d’intrusion". Invité de la matinale d’Europe 1, Julien Denormandie a condamné ces actes, mais a réservé ses piques les plus virulentes à Jean-Luc Mélenchon, qu’il a accusé de mettre de l’huile sur le feu. "Il a complètement perdu sa boussole républicaine", a fustigé le ministre de la Ville et du Logement à propos du leader de La France insoumise.

"J’en appelle à la responsabilité des acteurs politiques", a lancé Julien Denormandie. "Je ne sais pas si vous avez vu - mais ça vaut le coup de regarder - la réaction d’un leader comme Jean-Luc Mélenchon suite à la tentative d’intrusion dans le mouvement politique En Marche", a-t-il cité en exemple. "Il a des comportements qui sont inacceptables, il a des propos qui sont indécents."

"Mais où est-on ?"

"Lorsque cette personne, à la suite des voeux du président de la République, qualifie ces vœux de 'déclaration de guerre', mais où est-on ? Qu’ensuite à une tentative d’intrusion, il ne condamne pas cela, mais où est-on ?", a insisté le ministre du Logement. "Il est où le Jean-Luc Mélenchon candidat à une élection présidentielle, qui croit dans la République ?"

Le leader de La France insoumise n'a pas été le seul à faire l'objet de critiques de la part de Julien Denormandie. "Certains sont dans l’illégalité. Il faut le dire. Quand vous tentez de rentrer dans un mouvement politique, vous êtes dans l’illégalité. Quand vous bloquez des raffineries, vous êtes dans l’illégalité. Quand vous faites des coupures de courant, d’électricité, vous êtes dans l’illégalité", a-t-il insisté.