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Frédéric Michel, édité par Philippe Folgado // Crédit photo : Valery HACHE / AFP , modifié à
Alors que les parlementaires débattront du projet de loi immigration à l'Assemblée nationale lundi, Gérald Darmanin était en déplacement vendredi dans les Alpes-Maritimes. Une visite dans le département du président des Républicains, Éric Ciotti, alors que le vote de la droite sur ce texte n'est pas acquis.

Le projet de loi immigration arrive lundi à l'Assemblée nationale. Avant cette échéance, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était en visite dans les Alpes-Maritimes. Un déplacement sur les terres LR pour notamment appeler la droite et Éric Ciotti à être, selon le ministre, cohérent et responsable. 

"Je suis prêt à en discuter avec Les Républicains"

"C'est pour moi l'occasion de remercier les policiers et d'interpeller bien sûr les parlementaires pour leur dire que, d'où qu'ils viennent, ils doivent donner les moyens à nos policiers d'agir. On ne peut pas à la fois demander plus de fermeté, plus d'autorité. Et quand le gouvernement vient avec de la fermeté et de l'autorité, lui refuser les moyens policiers". Sur le quai de la gare de Menton, à deux pas de la frontière avec l'Italie, tout un symbole, Gérald Darmanin met en garde. 

"Attention à ce que nous faisons. La politique à ses limites quand l'intérêt général du pays est en jeu". Pour le ministre de l'Intérieur, ce projet de loi, présenté à l'Assemblée, permet de donner plus de moyens aux policiers et aux gendarmes pour contrôler "l'identité des personnes", de "contrôler les véhicules qui passent la frontière" : "C'est un texte de fermeté. Je tends la main, je suis prêt à en discuter, notamment avec Les Républicains". 

Gérald Darmanin se dit prêt à intégrer dans le texte le délit de séjour irrégulier : "Je crois que les Français ne comprendraient pas qu'on ne s'entende pas sur un texte de fermeté contre l'immigration irrégulière et contre la délinquance étrangère", conclut le ministre de l'Intérieur. Des paroles qui sont, sans aucun doute, arrivées jusqu'aux oreilles du président des Républicains Éric Ciotti, absent, car retenu à un bal des seniors.