Immigration : le gouvernement «confiant» au sujet d'un «compromis» sur le projet de loi au Parlement

Le gouvernement pense qu'un compromis peut être trouver sur le projet de loi sur l'immigration
Le gouvernement pense qu'un compromis peut être trouver sur le projet de loi sur l'immigration © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP // Crédit photo : BERTRAND GUAY / AFP
Lundi, le tant attendu projet de loi sur l'immigration sera examiné par le Sénat. Selon le ministère de l'Intérieur, "un compromis se dessine" autour de ce texte qui prévoit une batterie de mesures pour faciliter les expulsions des étrangers auteurs de troubles à l'ordre public. Olivier Véran est également confiant sur la "possibilité d'un accord". 

Un "compromis se dessine" autour du projet de loi sur l'immigration, qui sera examiné à partir de lundi au Sénat et où un "accord" pourrait être trouvé sur ce texte très attendu, a estimé vendredi le gouvernement. "On fera adopter ce texte sans 49.3. Il y a un compromis qui se dessine" au Sénat, explique-t-on au ministère de l'Intérieur, à propos de ce texte qui prévoit une batterie de mesures pour faciliter les expulsions des étrangers auteurs de troubles à l'ordre public et un volet controversé de régularisations dans les métiers en tension.

"Un compromis politique sera trouvé"

Malgré une ferme opposition à droite sur ce dernier point, "nous sommes d'accord à 90% sur les dispositions du texte" et un "compromis politique sera trouvé avec le Sénat sur l'ensemble du texte", anticipe le ministère de l'Intérieur. "Au-delà des postures, il y a la possibilité d'un accord, je suis assez confiant sur la question", a également affirmé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur BFMTV et RMC. Selon lui, "lorsqu'une loi est positive pour le pays" et qu'elle est "adoubée par une majorité" de la population, "la situation justifie qu'on sorte des postures pour aller vers l'intérêt général".

 

"Le débat parlementaire va permettre de faire tomber un certain nombre de masques" et de "montrer que ceux qui s'opposent" à cette réforme "sont parfois dans des postures", a-t-il insisté. Une remarque qui cible Les Républicains, arc-boutés contre l'article 3 du texte qui vise à faciliter la régularisation de travailleurs sans-papiers. "La même droite qui est la première à demander, dans ses circonscriptions, à régulariser tel ou tel parce qu'il rend bien service à l'hôpital du coin ou qu'il travaille bien dans la boite de BTP", a souligné Olivier Véran, affirmant que "la majorité, le gouvernement et la Première ministre tiennent à l'article 3" et qu'"il y a une majorité très large de Français qui le comprennent".