Immigration : Élisabeth Borne souhaite un «compromis» avec LR mais écarte tout référendum

Questionnée sur le sujet, Élisabeth Borne souhaite un "compromis" avec LR mais écarte tout référendum. (Illustration)
Questionnée sur le sujet, Élisabeth Borne souhaite un "compromis" avec LR mais écarte tout référendum. (Illustration) © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP // Crédit photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Élisabeth Borne a tendu la main jeudi aux Républicains (LR) sur l'immigration en appelant à un "compromis", tout en écartant l'hypothèse d'un référendum demandé à droite. Interrogée sur l'opportunité d'une convention citoyenne, la Première ministre a surtout souligné sa volonté de discuter avec les oppositions sur le sujet.

Élisabeth Borne a tendu la main jeudi aux Républicains (LR) sur l'immigration en appelant à un "compromis", tout en écartant l'hypothèse d'un référendum demandé à droite. Interrogée sur l'opportunité d'une convention citoyenne, la Première ministre a assuré sur France 2 qu'"aujourd'hui on veut surtout avoir des discussions avec les oppositions, et notamment des groupes Les Républicains à l'Assemblée et au Sénat, pour trouver un compromis".

Un compromis "ce n'est pas tout ce que chacun aurait voulu faire s'il avait eu la main tout seul, mais trouver un texte qui puisse rassembler une majorité", a toutefois averti Mme Borne, qui avait annoncé mercredi un report à l'automne de ce projet de loi.

"Le recours au référendum est désormais la seule solution"

Elle avait alors mis en cause Les Républicains qui "doivent encore dégager une ligne commune" entre Sénat et Assemblée. LR a aussitôt répliqué en annonçant une future proposition de loi sur le sujet. "Le recours au référendum est désormais la seule solution", a estimé son président Eric Ciotti.

Sur ce point Mme Borne a estimé jeudi qu'"il faut qu'on avance, qu'on ne soit pas dans la posture mais dans des réponses efficaces" avec un texte "équilibré et unique". Quant à l'emploi éventuel du 49.3 pour faire passer le texte sans vote, "je n'exclus rien", a assuré la cheffe du gouvernement. Mais "mon objectif sur ce texte, comme sur les 24 qui ont déjà été adoptés depuis le début de la législature, c'est de trouver des majorités", a-t-elle martelé.