"Gilets jaunes" : Benjamin Griveaux évacué après une intrusion dans la cour de son ministère

Benjamin Griveaux a été évacué de ses bureaux parisiens après une intrusion violente de "gilets jaunes".
Benjamin Griveaux a été évacué de ses bureaux parisiens après une intrusion violente de "gilets jaunes". © AFP
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Aurélie Herbemont, édité par Ophélie Gobinet, avec AFP , modifié à
Le porte-parole du gouvernement et secrétaire d'État Benjamin Griveaux a été évacué après une intrusion de "gilets jaunes" samedi dans son ministère. 

Des "gilets jaunes" et des hommes vêtus de noir et cagoulés se sont rendus samedi devant le secrétariat d’État de Benjamin Griveaux, situé rue de Grenelle à Paris, vers 16h30-17h, et y ont pénétré après avoir forcé la porte du ministère. 

Griveaux et ses collaborateurs exfiltrés. "Ils ont défoncé la porte avec un engin de chantier", a expliqué un membre du ministère à Europe 1. Ils sont ainsi rentrés par effraction dans la cour du ministère. "Certains étaient armés de barres de fer pour briser les voitures", a confié un proche de Benjamin Griveaux. Le porte-parole du gouvernement et secrétaire d'État auprès du Premier ministre, ainsi que ses collaborateurs, ont été exfiltrés du bâtiment par mesure de sécurité. 

"C'est la République" qui est visée. "Ce n'est pas moi qui suis visé, c'est la République", par "ceux qui souhaitent l'insurrection, renverser le gouvernement", mais "la République tient debout", a souligné Benjamin Griveaux auprès de l'AFP. "C'est inacceptable et j'espère que les vidéos permettront d'identifier et de poursuivre les auteurs, et qu'ils seront très très durement condamnés. Ce qu'ils ont cassé aujourd'hui ce n'est pas mon ministère, ils ont cassé un bâtiment qui appartient aux Français. Ce n'est pas moi qui suis propriétaire de ma charge, ce sont les Français", a-t-il souligné. Deux voitures ont été cassées, a précisé Benjamin Griveaux. 

Au ministère, on explique avoir vu une quinzaine de personnes, des "gens qui sont contre le système", accuse-t-on. Hier, à la sortie du Conseil des ministres et à la veille de "l’acte 8" des "gilets jaunes", Benjamin Griveaux avait dénoncé des agitateurs voulant l’insurrection et renverser le gouvernement.