Gaspard Gantzer sur les municipales à Paris : "Paris suscite des appétits, mais tant mieux"

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Guillaume Perrodeau , modifié à
Pas encore officiellement candidat à la mairie de Paris, l'ancien conseiller en communication de François Hollande affiche tout de même ses ambitions. Il était l'invité d'Anne Roumanoff vendredi.

Gaspard Gantzer n'a pas encore officiellement annoncé qu'il était candidat à la mairie de Paris, pour les élections municipales de 2020, mais il ne cache pas son envie. Le 11 octobre dernier, il lançait d'ailleurs son mouvement "Parisiennes, Parisiens", en vue de cette échéance électorale. Chez Anne Roumanoff vendredi, il évoque ses ambitions pour la capitale française.

"Paris suscite des appétits". Benjamin GriveauxMounir MahjoubiCédric VillaniRachida Dati, mais aussi Gaspard Gantzer, la liste non-officielle des candidats à la mairie de Paris s'allonge de jour en jour, à mesure que les municipales 2020 approchent. "Paris suscite des appétits, mais tant mieux", se réjouit l'ancien conseiller en communication de François Hollande. Selon lui, c'est un signe de bonne santé pour la politique en général. "On n'arrête pas de dire que la politique n'intéresse plus personne, mais s'il y a des candidats, c'est qu'elle continue de passionner", estime-t-il. "Paris, c'est ma ville. Donc je suis content que les gens aient envie de participer à son destin", affirme le fondateur de "Parisiennes, Parisiens".

 

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La suppression du périphérique. Si Gaspard Gantzer n'a pas encore dévoilé de programme précis, il a d'ores et déjà dévoilé quelques mesures phares. Parmi elles, la suppression du périphérique. Une mesure nécessaire et utile selon l'homme politique. "Ça ne règle aucun problème de circulation, ça pollue, ça coûte cher, et ça nous coupe de la banlieue parisienne, alors qu'on devrait avoir une grande métropole", déplore l'intéressé.

Pour mener ce projet à bien, l'ancien conseiller de François Hollande se donne "dix ans pour détruire le périphérique". "Entre temps, cela va nous donner du temps pour construire de nouveaux métros, de nouveaux bus, de nouveaux tramways", souligne-t-il, "je crois que les Parisiens se trompent quand ils pensent qu'ils ont encore besoin d'avoir cette autoroute toute proche de leur centre."