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François Fillon : "Les Français ne veulent pas le même match qu'en 2012"

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
François Fillon était l'invité du Grand rendez-vous, dimanche matin
François Fillon était l'invité du Grand rendez-vous, dimanche matin ©

L'ancien Premier ministre et candidat à la primaire Les Républicains François Fillon est revenu sur ses propos sur Nicolas Sarkozy, dimanche, dans le Grand rendez-vous d'Europe 1. 


Fillon sur Sarkozy : "Les Français ne veulent... par Europe1fr

Dans un entretien accordé au Monde samedi, l'ancien Premier ministre remettait en cause la crédibilité de Nicolas Sarkozy dans la course à la primaire des Républicains. Invité dimanche du Grand rendez-vous d'Europe 1 -iTELE - Le Monde, il a plaidé, une nouvelle fois, pour un renouvellement des candidats à l'élection présidentielle. 

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"Pas le même match". "Les Français ne veulent pas qu'on leur impose en 2017 le même match qu'en 2012", a estimé l'ancien Premier ministre. "C'est une évidence que chacun peut constater en sortant devant chez lui et en interrogeant les Français sur le trottoir", a-t-il ajouté. "Je propose de dire la vérité aux Français et je crois que sur ce créneau là, je suis le seul."

"Casser la baraque". Interrogé sur sa volonté de "casser la baraque" - l'expression est de lui -, François Fillon a assuré parler du "modèle économique et social" plutôt que de ses adversaires à la primaire. "J'ai vu que Nicolas Sarkozy a dit à mon égard que ce n'est pas avec la retraite à 65 ans et la fin des 35h qu'on se fait élire. C'est un désaccord profond entre nous", a-t-il cependant reconnu. 

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Une candidature "très difficile". "Quand on a coupé la tête d'un roi, c'est dur de la remettre sur ses épaules", avait estimé François Fillon dans Le Monde, samedi. "J'ai toujours pensé que cela (une candidature à la primaire de Sarkozy, ndlr) serait très difficile : il a été président de la République et a perdu en 2012. Nicolas Sarkozy a toujours dit lui-même que les Français étaient régicides", avait poursuivi l'ancien Premier ministre. Il avait également taclé Alain Juppé, favori des sondages pour la primaire de droite : "Plus le temps va passer, plus Alain Juppé va devoir dire ce qu'il pense de manière plus précise", avait Son programme n'est pas aussi carré que le mien".