Éviction de NKM : pour Juppé, "l'exclusion n'est jamais une bonne réponse"
Le maire de Bordeaux Alain Juppé a réagi, lundi en conseil municipal, à l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction des Républicains.
"L'exclusion n'est jamais une bonne réponse", a déclaré lundi Alain Juppé, en réaction à l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet , actuelle numéro deux des Républicains, de la direction du parti qui sera renouvelée en janvier.
"Tout est question de savoir comment on conçoit le parti. Est-ce qu'il peut y avoir des opinions diverses ou est-ce qu'on doit être en colonne un par un ?", a ajouté le maire de Bordeaux, avant le début d'un conseil municipal. Alain Juppé n'a pas assisté à la réunion du bureau politique des Républicains organisée à Paris lundi matin.
Une primaire en juin "impossible". L'ancien Premier ministre, candidat à la primaire à droite et au centre pour 2017, a par ailleurs jugé "extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible " la tenue avancée de la primaire en juin, au lieu de novembre comme prévu. "Il ne faut pas des primaires bâclées dans l'affolement général", a-t-il insisté, tout en rappelant qu'elles devaient être "organisées de façon transparente et impartiale".
"Il appartiendra à la Haute autorité et au Comité d'organisation (des primaires) de dire si c'est possible", a encore souligné Alain Juppé lors d'un point de presse à Bordeaux. "Les indications que j'ai pour ma part montrent que ça n'est pas possible", en particulier "mettre en place 10.000 bureaux de vote en l'espace de six mois".