Européennes : pour Laetitia Avia (LREM), la campagne s'annonce "violente et difficile"

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Alors que la campagne pour les élections européennes du parti majoritaire est officiellement lancée, la députée LREM de Paris prévient : "Ce sera exigeant, violent". Elle pointe notamment le RN comme responsable de ce climat. 
INTERVIEW

La majorité est officiellement en campagne pour les élections européennes. Nathalie Loiseau, tête de liste LREM, a donné le coup d'envoi samedi à Aubervilliers, devant 2.500 personnes. Invitée de Philippe Vandel sur Europe 1, Laetitia Avia, députée de Paris et présidente du bureau exécutif d'En marche!, dit s'attendre "à une campagne violente et difficile".

Un combat face "au populisme et au nationalisme". "Nous sommes dans un climat où l'on voit une exacerbation des fausses informations, mais aussi une opposition qui se cristallise entre ce que nous portons, le progressisme, et ce que les nationalistes essaient de porter", analyse l'élue LREM. Dans ce contexte, le parti majoritaire, autour de la liste "Renaissance", veut porter "des messages forts, une forte renvie d'Europe, [...] sans être euro-béat [...], sans angélisme mais avec beaucoup d'ambitions et surtout cette volonté de remporter l'élection face au populisme et au nationalisme".

Le RN "n'a pas changé d'idéologie". Vaincre le "populisme et le nationalisme", cela semble effectivement être le mot d'ordre de la campagne qui s'annonce pour les "marcheurs". Avec une cible toute désignée : le Rassemblement national de Marine Le Pen, que Laetitia Avia continue d'appeler par son ancien nom, le Front national. "Ce sera exigeant, violent, parce qu'aujourd'hui le premier parti européen, c'est le FN. C'est une bataille contre le FN que nous menons, et que nous entendons gagner. Ils ont changé de noms, mais je ne pense pas qu'ils aient changé d'idéologie".

Et pour la députée de Paris, Nathalie Loiseau est bien la mieux placée pour emporter cette bataille. "Elle vit d'Europe. Elle se lève le matin en y pensant, elle se couche le soir en y pensant. Elle connaît ses sujets. Elle a une expérience, elle fait partie de ceux qui ont construit Erasmus, de ceux qui ont une vision pour l'Europe", défend Laetitia Avia. Et de conclure : "Elle est la mieux à-même de porter la vision que nous voulons".