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J.D , modifié à
Le député-maire de Nice condamne les propos de Bernard Debré, qui demande que le chef du parti Les Républicains ne se présente pas à la présidentielle après sa mise en examen dans l'affaire Bygmalion. 
INTERVIEW

"Une mise en examen, ce n'est pas une condamnation". C'est ce qu'a tenu à rappeler Christian Estrosi, après la mise en examen mardi du chef de Les Républicains, Nicolas Sarkozy, dans l'affaire Bygmalion. Sur Europe 1 samedi matin, le député-maire de Nice condamne en particulier les propos de Bernard Debré. Le député LR a en effet demandé vendredi que Nicolas Sarkozy renonce à se présenter à la présidentielle de 2017.

"Nous avons tous un devoir de solidarité". Des propos "déplacés" pour Christian Estrosi. Le député-maire dénonce une attitude qui revient à condamner à l'avance Nicolas Sarkozy et appelle son camp à rester uni. "Je trouve que nous avons tous un devoir de solidarité", explique-t-il, soulignant que "90% des mises en examen aujourd'hui se terminent par des non-lieux". Il souligne également, de manière générale, qu'un autre candidat aux primaires pourrait être concerné par ce type de procédure : "Cela ne doit pas empêcher que celles-ci puissent avoir lieu et que chacun puisse s'exprimer", a-t-il conclu.