Emmanuel Macron condamne le racisme, "une trahison de l'universalisme républicain"

Le racisme est "une maladie qui touche toute la société", a déclaré le chef de l'Etat en Conseil des ministres.
Le racisme est "une maladie qui touche toute la société", a déclaré le chef de l'Etat en Conseil des ministres. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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Europe 1 avec AFP
Le racisme est "une maladie qui touche toute la société", a déclaré le chef de l'Etat en Conseil des ministres, appelant "à être intraitable sur ce sujet" et à "renforcer les actions" contre le racisme et l'assignation à résidence.

Emmanuel Macron a fustigé mercredi "le racisme et la discrimination, ce fléau qui est une trahison de l'universalisme républicain". Il a en même temps défendu les forces de l'ordre "dont l'écrasante majorité ne saurait être salie", a rapporté la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. 

Emmanuel Macron appelle à "être intraitable" sur le sujet

Le racisme est "une maladie qui touche toute la société", a déclaré le chef de l'Etat en Conseil des ministres", appelant "à être intraitable sur ce sujet" et à "renforcer les actions" contre le racisme et l'assignation à résidence.

Évoquant les manifestations en mémoire de George Floyd et contre les violences policières, "il a tenu à refuser tout amalgame en soulignant que l'écrasante majorité des forces de l'ordre ne saurait être salie", a ajouté Sibeth Ndiaye. Le président de la République a "appelé à la modernisation des techniques d'interpellation et d'intervention alors que nous connaissons un contexte de tensions fortes", a ajouté la porte-parole.

"Ne pas céder aux amalgames réducteurs"

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé lundi la fin des techniques d'interpellation dites "d'étranglement". A ce sujet, Emmanuel Macron a "souligné la difficulté de la tâche des forces de l'ordre et souhaité que le travail de transparence et d'amélioration des pratiques se poursuive dans les semaines et les mois à venir". "Il ne faut céder ni aux amalgames réducteurs ni à une protection coupable", a conclu le président, rapporte Sibeth Ndiaye.