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Alexis Delafontaine / Crédits photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le Parti Socialiste vient-il de planter le dernier clou sur le cercueil d’une liste commune de la gauche aux européennes ? Après les écologistes et les communistes qui ont annoncé leur volonté de mener une liste autonome, les socialistes actent que face à la situation actuelle, ils partiront également de leur côté. De quoi stopper les ambitions de Ségolène Royal.

C’était la star des journées d’été. Accueillie par des dizaines de militants et de caméras partout où elle passait, personne désormais ne veut de Ségolène Royal. Les insoumis à leur tour se désolidarisent de l’initiative lancée par l’ancienne candidate à la présidentielle.

Dans un communiqué, la formation de Jean-Luc Mélenchon propose toujours aux écologistes de prendre la tête d’une liste commune. Mais si l’union est impossible, "Manon Aubry portera le combat pour les insoumis", exit donc l’hypothèse Ségolène Royal.

"C’était nécessaire, utile, voire urgent"

Manon Aubry recadre alors gentiment Ségolène Royal, qui a voulu lui prendre sa place. "Il n’a jamais été question que Ségolène Royal soit tête de liste de La France insoumise. Elle a simplement pris position en faveur d’une liste commune de la Nupes, en disant que c’était nécessaire, utile, voire urgent. Elle s’est proposée elle-même, enfin, c’est sa proposition uniquement, pas la nôtre, mais nous la remercions", explique-t-elle.

Mais l’ancienne candidate à la présidentielle n’a peut-être pas dit son dernier mot. Ségolène Royal envisagerait toujours de présenter sa liste d’union de la gauche aux européennes, envers et contre tous ceux qui lui ont fermé la porte.