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Christelle Dubos, secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, s'est dit ouverte à l'instauration de contreparties aux aides sociales, une piste évoquée la semaine dernière par Edouard Philippe. 
INTERVIEW

Les aides sociales seront-elles bientôt soumises à des "contreparties" ? La proposition, explosive, a été formulée la semaine dernière par le Premier ministre Édouard Philippe. Christelle Dubos, secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, s'est dit ouverte au "débat", mardi soir sur Europe 1.

"Le revenu universel d'activité, qui a été annoncé par Emmanuel Macron, sera la fusion de plusieurs prestations sociales (il doit être mis en place d'ici 2020, ndlr). La concertation à ce sujet va commencer en avril. Le débat sera ouvert sur la responsabilité des bénéficiaires des minimas sociaux, notamment les engagements qu'on peut leur demander. Notre objectif est qu'ils accèdent à une activité rémunérée pour sortir de la pauvreté", a affirmé la secrétaire d'État. 

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Les bénéficiaires "doivent être responsables". Les bénéficiaires des aides sociales "doivent être responsables dans le sens où nous leur apportons une aide des minimas sociaux", a poursuivi Christelle Dubos. "Mais actuellement, plusieurs systèmes se superposent. Ils doivent surtout s'engager à un accompagnement. On doit leur faciliter la sortie vers l'emploi", a estimé la secrétaire d'État.

En déplacement mi-février dans le Finistère, Edouard Philippe s'était dit favorable à la mise en place de "contreparties" à ces aides. Un sujet qu'il a qualifié lui-même d'"explosif". Face aux critiques, il a par la suite dit "assume(r) parfaitement qu'il y ait des devoirs en face des droits" pour les Français les percevant.