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Alexandre Chauveau / Crédit photo : Jean-Francois FORT / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Alors que le Salon de l'Agriculture approche, le gouvernement tente de contenir la colère des agriculteurs. D'autant que la menace d'un retour des blocages se fait ressentir ces dernières heures. Gabriel Attal appelle notamment les préfets à poursuivre le dialogue, même si des actions ont repris dans certaines villes.

Gabriel Attal tente de contenir la colère des agriculteurs car la menace d'un retour des blocages a resurgi ces dernières heures. Sous pression, le Premier ministre appelle les préfets à poursuivre un dialogue continu avec les agriculteurs. L'objectif est d'accélérer la mise en œuvre des annonces gouvernementales faites au début du mois, avec comme date limite l'ouverture du Salon de l'agriculture le week-end prochain, que les agriculteurs promettent de perturber si aucun changement n'était opéré d'ici là.

Des actions dans plusieurs départements

L'Élysée et Matignon le savent, d'où cette volonté d'aller vite. D'autant que la contestation sur le terrain n'est pas totalement retombée. Selon une note des renseignements qu'Europe 1 s'est procurée, des actions ont lieu dans plusieurs départements. Cela va de l'affichage sauvage sur les grilles de la préfecture à Nevers, à des barrages filtrants de camions à l'entrée d'une plate-forme de grande distribution en Vendée. Autre exemple à Limoges, avec des remorques pleines de déchets agricoles déversés devant des bâtiments bancaires, mais aussi à l'entrée du conseil départemental et de la préfecture.

Les actions venues de la base, alors que les syndicats d'agriculteurs seront reçus la semaine prochaine à l'Élysée. Une coutume avant l'ouverture du Salon de l'agriculture, mais avec un ordre du jour cette fois forcément indexée sur l'actualité.