Castaner dénonce des propos "honteux" de la chanteuse Camélia Jordana

Christophe Castaner a réagi aux propos de Camélia Jordana sur Twitter (photo d'archives). © Julien DE ROSA / AFP
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avec AFP

"Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau, c'est un fait", a déclaré la chanteuse samedi soir sur France 2, dans l'émission "On n'est pas couché". Le syndicat de police Alliance a pour sa part annoncé saisir le procureur de la République. 

Christophe Castaner a jugé dimanche "mensongers et honteux" des propos de la chanteuse et actrice Camélia Jordana, qui a accusé les policiers de "massacrer" des hommes et femmes pour leur couleur de peau, alors que le syndicat Alliance a annoncé saisir le procureur de la République.

"Des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic"

"Non, madame, 'les hommes et les femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue' ne se font pas 'massacrer' pour nulle autre raison que leur couleur de peau', ces propos mensongers et honteux alimentent la haine & la violence. Ils appellent une condamnation sans réserve", a tweeté le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

"Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau, c'est un fait", a déclaré Camélia Jordana samedi soir dans l'émission On n'est pas couché sur France 2. "Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j'en fais partie. Aujourd'hui j'ai les cheveux défrisés, quand j'ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France. Vraiment. Vraiment", a-t-elle ajouté.

"Une nouvelle star de la bêtise", pour le syndicat des commissaires de la police nationale

Le syndicat de police Alliance a dénoncé dimanche des "accusations inadmissibles envers les policiers (racisme, meurtres...)", dans un communiqué où il dit saisir le procureur de la République et demande au ministre de l'Intérieur d'en faire de même.

Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a pour sa part pointé du doigt sur Twitter un "témoignage consternant d'une 'nouvelle star de la bêtise' qui démontre en deux minutes la pauvreté de sa pensée, accompagnée d'arguments scandaleux et calomnieux, le tout sur le service public".