Candidate REM accusée d'être un "marchand de sommeil" : enquête du parquet de Bobigny

Véronique Avril s'est défendue mercredi d'être "un marchand de sommeil" tout en admettant "avoir fait une erreur".
Véronique Avril s'est défendue mercredi d'être "un marchand de sommeil" tout en admettant "avoir fait une erreur". © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Véronique Avril aurait loué à un "tarif exorbitant" un appartement dans un immeuble insalubre, selon Mediapart. 

Le parquet de Bobigny a ouvert vendredi une enquête après la publication d'un article accusant la candidate REM de Saint-Denis, Véronique Avril, d'avoir loué à "un tarif exorbitant" un appartement dans un immeuble insalubre. L'enquête a été ouverte pour "perception de loyer pour l'occupation d'un local ayant fait l'objet d'une injonction pour insalubrité, dangerosité ou suroccupation".

650 euros par mois pour un appartement de 23 m². Dans un article publié lundi sous le titre "A Saint-Denis, la candidate REM a agi en propriétaire voyou", le site d'information Mediapart affirme que cette chargée de mission à la Ville de Paris aurait acheté en 2011 un appartement de 23 m² dans le centre de Saint-Denis "alors que l'immeuble insalubre était déjà classé depuis des années en état de péril imminent".

Elle aurait, selon Mediapart, loué son bien "à une famille de cinq personnes" pour "650 euros (charges comprises)" par mois, "très au-dessus des tarifs pratiqués dans la ville".

Elle admet une "erreur", REM la conforte. Véronique Avril s'est défendue mercredi auprès de l'AFP d'être "un marchand de sommeil" tout en admettant "avoir fait une erreur".

Mercredi soir, elle a été confortée par la République en marche (REM), qui après s'être penché sur son cas a annoncé le maintien de son investiture "en l'absence de plainte déposée à son encontre, et de surcroît de condamnation". La candidate REM a de son côté dit à l'AFP avoir acquis avec son frère ce logement pour la somme de 47.000 euros.