Cambadélis remet en question "le Front républicain"

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M.D avec afp
Les positions "extrémistes" sur les réfugiés de certains candidats des Républicains pour les élections régionales "empêchent désormais le front républicain", a estimé lundi le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

Pour Jean-Christophe Cambadélis, les positions "extrémistes" sur les réfugiés de certains candidats des Républicains (LR) pour les élections régionales "empêchent désormais le Front républicain". C'est ce qu'a affirmé le premier secrétaire du PS dans un entretien à Libération.  

"De toute façon..." "Au soir du premier tour, le total des voix de gauche sera supérieur au score de Les Républicains. La responsabilité de la gauche ne sera pas de se retirer mais d'être capable de s'unifier. De toute façon, les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis. 

Une mise en garde pour les écologistes. "Je mets d'ailleurs en garde les écologistes qui s'allient avec Jean-Luc Mélenchon: il est aujourd'hui pour la sortie de l'euro, refuse de voter au second tour pour le mieux placé à gauche et explique que François Hollande est 'pire' que Nicolas Sarkozy", a poursuivi le premier secrétaire du PS, alors qu'EELV, dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a opté pour une alliance avec le Front de Gauche.

Une primaire entre socialistes. Interrogé sur l'éventualité d'une primaire à gauche pour l'élection présidentielle de 2017, le député de Paris a répondu: "je n'avais pas fermé la porte à cette idée. Cela aurait pu offrir une solution de sortie à certains candidats de gauche ou écologistes. Mais ils sont aujourd'hui dans une logique d'affirmation. Du coup, une primaire se ferait entre socialistes".