Bruno Retailleau : "avant de jeter l'honneur de Fillon aux chiens, laissez-le se défendre"

Bruno Retailleau
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Le président du groupe LR au Sénat a refusé de commenter, dimanche dans Le Grand Rendez-Vous d'Europe 1, les nouvelles révélations du JDD sur l'affaire Fillon.
INTERVIEW

"J'ai pour principe d'être fidèle en amitié. François Fillon reste mon ami." Invité du Grand Rendez-Vous d'Europe 1 avec CNews et Les Echos dimanche, Bruno Retailleau a refusé de commenter plus avant les dernières révélations du JDD sur l'affaire qui vise l'ancien candidat à la présidentielle. "Le tribunal médiatique, ça n'est pas la justice de la République. J'ai beaucoup souffert, et pas que moi, du déferlement pendant la campagne présidentielle", a poursuivi le sénateur, président du groupe LR au Sénat. "Avant de jeter l'honneur de François Fillon aux chiens, laissez-le se défendre."

"Je laisse la justice faire son travail". Dans son édition du week-end, Le Journal du Dimanche, qui a pu avoir accès aux procès verbaux de l'enquête, révèle en effet que les enquêteurs sont parvenus à établir une liste précise des cadeaux textiles, d'une valeur de plusieurs milliers d'euros, offerts au candidat malheureux à la présidentielle par l'avocat Robert Bourgi. Cadeaux qui vont bien au-delà des quelques costumes déjà connus et englobent également des chemises, un blazer, un pantalon... Autre révélation : les enquêteurs ne parviennent pas à mettre la main sur une preuve que la femme de François Fillon, Penelope Fillon, a bien travaillé pour lui. "Je laisse la justice faire son travail, du mieux qu'elle le pourra, à l'abri des pression, d'un climat médiatique", a balayé Bruno Retailleau.