Bruno Le Maire : "la CGT est en pleine dérive"

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Clara Guilliet , modifié à
Le candidat aux primaires des Républicains juge l'attitude de la CGT inappropriée pour un climat social serein.
INTERVIEW

Invité du Grand rendez-vous d'Europe 1 dimanche, Bruno Le Maire, candidat aux primaires des Républicains, s'est exprimé sur le climat social en France. Et notamment sur l'appel de la CGT à durcir le mouvement de grève et à retirer la loi Travail. "Il y a une volonté de la CGT de rajouter du désordre au désordre."

"La place des syndicats n'est pas de faire de la politique." Bruno Le Maire soutient qu'il ne négociera pas avec les syndicats s'il arrive au pouvoir. "Si Monsieur Martinez [secrétaire général de la CGT, ndlr] veut négocier la loi, qu'il se fasse élire député." Il conclut, "la CGT est en pleine dérive. En démocratie, il est temps qu'un Président élu puise appliquer son projet. Que la majorité l'emporte sur les minorités."

"Un désordre généralisé." Bruno Le Maire déplore les violences qui émaillent les manifestations. Des violences "attisées par les uns et par les autres", dit-il. Il cite plus particulièrement "les forces d'extrême gauche dont chaque membre lorsqu'ils se livrent à des violences doit être interpellé et présenté devant la justice." En dépit des 1.000 interpellations annoncées par le gouvernement, "le désordre continue" déplore-t-il.

"Interdire les manifestations si on ne peut pas en garantir la sérénité." "La limite, c'est la sécurité publique. Aujourd'hui, on ne peut pas le garantir dans les cortèges des manifestations contre la loi El Komhri. Aujourd'hui en marge de chacune de ces manifestations, il y a des débordements. Quand on voit des attaques systématiques contre les forces de l'ordre, ça suffit", assène Bruno Le Maire. Le député des Républicains en profite pour rappeler son soutien sans faille aux policiers.