fadila khattabi 1:35
  • Copié
, modifié à
Samedi soir, une attaque au couteau et au marteau, survenue à Paris, a fait un mort et deux blessés. Le terroriste, fiché S pour islamisme radical, a été interpellé. Invitée d'Europe 1 matin week-end, la ministre chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi, a réagi et pour elle, cette attaque "est encore une de trop".

Samedi soir, une attaque au couteau et au marteau survenue à Paris a fait un mort et deux blessés. Le terroriste, un Français de 26 ans, a crié "Allah Akbar" au moment de son attaque, selon les autorités. Il a été interpellé très rapidement et le parquet antiterroriste s'est saisi des faits. Invitée d'Europe 1 matin week-end, la ministre chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi, a réagi à cette attaque.

Pour elle, c'est "encore une de trop. Mes premières pensées iront aux victimes et à leurs familles. Je tiens à rendre hommage aux policiers, qui ont courageusement intercepté l'assaillant, sans quoi nous aurions pu avoir encore plus de victimes", a insisté la ministre.

"Il faut laisser l'enquête continuer"

Le profil du terroriste commence également à se préciser. Armand Rajabpour-Miyandoab était fiché S pour islamisme radical et connu des services de police. En 2016, il avait été interpellé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour un projet d'action violente, pour lequel il avait purgé quatre ans de détention. Il avait également des troubles psychiatriques très importants, a déclaré Gérald Darmanin sur les lieux de l'attaque. 

Une nouvelle attaque qui survient deux mois après l'attentat d'Arras, où un enseignant avait été tué dans un établissement scolaire. Depuis, la France a été placée en "urgence attentat". "Il ne faut rien céder, faire preuve de fermeté", reprend Fadila Khattabi. "En attendant, il faut laisser aussi l'enquête continuer, dans la mesure où nous ne connaissons pas véritablement les raisons de cet acte. Mais c'est un acte bien sûr terroriste puisqu'il a effectivement prononcé certains mots avant de passer à l'acte", conclut la ministre au micro d'Europe 1.