Assistants d'eurodéputés : le Front national mis en examen

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Marine Le Pen fait partie des personnes visées par cette enquête. Image d'illustration. © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Dix-sept eurodéputés ou ex-eurodéputés FN, dont la présidente du FN Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen, sont visés par l'enquête. 

Le parti Front national a été mis en examen pour complicité et recel d'abus de confiance fin novembre dans le cadre de l'enquête sur des emplois fictifs présumés d'assistants de députés européens FN, a déclaré mardi le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just.

17 personnes visées. "C'est la suite logique de la procédure", a déclaré le responsable frontiste, confirmant une information du quotidien Le Monde. Dix-sept eurodéputés ou ex-eurodéputés FN, dont la présidente du FN Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen, sont visés par l'enquête, ouverte en 2015, qui porte sur au moins une quarantaine d'assistants. Marine Le Pen a été mise en examen le 30 juin pour abus de confiance et complicité d'abus de confiance.

 

Enquête ouverte depuis deux ans. L'enquête porte sur des salaires versés sur des fonds européens à des assistants d'élus FN au Parlement européen, qui pourraient avoir été affectés à d'autres tâches. Le siège du parti à Nanterre avait été perquisitionné en février 2016 et de nouveau en février 2017 dans le cadre de l'affaire. Celle-ci avait rebondi pendant la campagne présidentielle quand Marine Le Pen avait refusé de rendre à une convocation des juges le 10 mars et dénoncé une "opération politique".