En vue du second tour des élections municipales, plusieurs candidats LREM ont fait alliance avec des candidats de droite, à l'instar de Gérard Collomb à Lyon, Alain Fontanel à Strasbourg ou Thomas Cazenave à Bordeaux. Invité dimanche d'Europe 1, le patron de LR Christian Jacob a rappelé que ces alliances étaient rares, et constituaient "des accords locaux, techniques".
"En aucun cas un accord politique"
"Sur les villes de plus de 30.000 habitants, il y a six villes où il y a des accords locaux, souvent techniques", explique Christian Jacob, rappelant le "contexte particulier" dans lesquels sont passés ces accords, avec souvent la crainte d'une victoire des écologiste alliés à la gauche radicale, comme à Lyon. Dans cette ville, "ce sont, sur la métropole, l'ensemble des élus territoriaux qui ont décidé de s'opposer à un risque de l'extrême-gauche, à l'alliance de la France insoumise avec les Verts, et qui ont dit : "A partir du moment où Gérard Collomb n'est pas candidat, et que le rassemblement se fait autour de notre candidat, nous sommes prêt à faire cette alliance". En tout cas, conclut-il, "ce n'est en aucun cas un accord politique".
Même situation à Strasbourg, assure encore l'ancien ministre. "Les élus territoriaux se disent que sur la métropole, où il y a beaucoup de villes de droite, il y a un risque de l'extrême-gauche et des Verts qui pourraient faire une majorité. Et que s'il y a des élus LR à Strasbourg, ils pourront diriger la métropole", détaille Christian Jacob.