Christian Jacob était dimanche invité du Grand rendez-vous. 2:38
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Antoine Terrel , modifié à
Invité d'Europe 1, le patron de LR Christian Jacob est revenu sur le second tour à venir des élections municipales. Alors que plusieurs candidats LREM ont fait alliance avec des candidats de droite, il défend "des accords techniques et locaux"

En vue du second tour des élections municipales, plusieurs candidats LREM ont fait alliance avec des candidats de droite, à l'instar de Gérard Collomb à Lyon, Alain Fontanel à Strasbourg ou Thomas Cazenave à Bordeaux. Invité dimanche d'Europe 1, le patron de LR Christian Jacob a rappelé que ces alliances étaient rares, et constituaient "des accords locaux, techniques". 

"En aucun cas un accord politique"

"Sur les villes de plus de 30.000 habitants, il y a six villes où il y a des accords locaux, souvent techniques", explique Christian Jacob, rappelant le "contexte particulier" dans lesquels sont passés ces accords, avec souvent la crainte d'une victoire des écologiste alliés à la gauche radicale, comme à Lyon. Dans cette ville, "ce sont, sur la métropole, l'ensemble des élus territoriaux qui ont décidé de s'opposer à un risque de l'extrême-gauche, à l'alliance de la France insoumise avec les Verts, et qui ont dit : "A partir du moment où Gérard Collomb n'est pas candidat, et que le rassemblement se fait autour de notre candidat, nous sommes prêt à faire cette alliance". En tout cas, conclut-il, "ce n'est en aucun cas un accord politique". 

Même situation à Strasbourg, assure encore l'ancien ministre. "Les élus territoriaux se disent que sur la métropole, où il y a beaucoup de villes de droite, il y a un risque de l'extrême-gauche et des Verts qui pourraient faire une majorité. Et que s'il y a des élus LR à Strasbourg, ils pourront diriger la métropole", détaille Christian Jacob.