Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche 1:35
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Héloïse de Neuville , modifié à
Le secrétaire d'État chargé des Transports Alain Vidalies a affirmé sur Europe 1 que la France ne connaîtrait aucune pénurie de carburant, même si le mouvement social se maintenait.
INTERVIEW

Les grèves de cinq raffineries en France, sur les huit que compte le pays, n'inquiètent pas Alain Vidalies. Le secrétaire d'État chargé des Transports, invité dimanche matin d'Europe 1, a assuré que la France ne connaîtrait "pas de pénurie de carburant", même si les grèves venaient à perdurer la semaine prochaine. 

"La situation devrait s'améliorer". S'il a bien voulu reconnaître "une tension" des flux, il a en revanche affirmé que le gouvernement était actif sur ce dossier. "On permet l'accès aux stocks, en les libérant" a-t-il expliqué. "On permet également aux camions d'approvisionner et de rouler le dimanche." 

20 % des stations en rupture. "Sur 12.000 stations services en France, seules 816 sont en rupture de stock total, et 800 sont en rupture partielle, soit moins de 20 % des points de ravitaillement d'essence", a détaille Alain Viladies. "Dans le pire des cas, dans les agglomérations les plus touchées, il reste 60 % des stations qui fonctionnent, donc on ne peut pas parler de pénurie." a-t-il ajouté.

"Ce week-end, le mouvement des camionneurs a été levé. La situation devrait s'améliorer" a-t-il prédit.

"Le durcissement du conflit ne nous fait pas peur". Interrogé sur l'appel à un durcissement de la grève de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a déclaré dimanche que l'organisation syndicale "irait jusqu'au retrait de la loi Travail", Alain Vidalies s'est montré serein : "ce discours n'est pas nouveau et entre ce que souhaite Martinez et ce que souhaitent les Français, il y a une grande différence". Et de conclure : "le durcissement du conflit ne nous fait pas peur".