Chrysoula Zacharopoulou 2:55
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avec AFP , modifié à
"Les accusations graves à mon encontre, portant sur des examens cliniques médicaux réalisés afin de diagnostiquer et de soigner la maladie de mes patientes, sont inacceptables et révoltantes", a déclaré Chrysoula Zacharopoulou. La gynécologue de 46 ans est visée par deux plaintes pour viol.

La secrétaire d'État française chargée du Développement, Chrysoula Zacharopoulou, visée par des plaintes pour viol, a rejeté vendredi ces accusations, les jugeant "inacceptables et révoltantes". "Les accusations graves à mon encontre, portant sur des examens cliniques médicaux réalisés afin de diagnostiquer et de soigner la maladie de mes patientes, sont inacceptables et révoltantes", a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis par son avocat. Chrysoula Zacharopoulou, une gynécologue de 46 ans, est visée par deux plaintes pour viol et une troisième plainte pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public.

Disant avoir appris l'existence de ces plaintes par "voie de presse", Chrysoula Zacharopoulou se dit encore "choquée et profondément blessée" et assure n'avoir "jamais imposé le moindre examen à aucune de mes patientes sans leur consentement". "Je n'ai pas connaissance du contenu de ces plaintes, dont je souligne qu'elles ont été déposées dans les jours qui ont suivi ma nomination au gouvernement et qui concernent des consultations qui seraient intervenues il y a plusieurs années", souligne-t-elle encore selon le communiqué.

Troisième plainte déposée jeudi

Le parquet de Paris a ouvert une enquête, le 27 mai, après le dépôt de deux plaintes pour viol contre Chrysoula Zacharopoulou. Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'affaire, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Une troisième plainte pour violences a été déposée jeudi, selon le parquet de Paris, sollicité vendredi par l'AFP.

L'émission Quotidien de la chaîne TMC a recueilli le témoignage de cette patiente, qui dit avoir subi des "violences gynécologiques" lors d'un rendez-vous en 2018 avec Chrysoula Zacharopoulou pour soigner son endométriose.

"La justice va faire son travail"

Élue eurodéputée en 2019, Chrysoula Zacharopoulou, a été nommée secrétaire d'État au Développement, à la Francophonie et aux Partenariats internationaux le mois dernier dans le gouvernement de la Première ministre Élisabeth Borne.

Cette dernière avait assuré jeudi soir, sur la chaîne LCI, "que les plaintes sont déposées, la justice va faire son travail", en qualifiant de "débat important" celui "du consentement quand on fait des examens".