François Hollande reste populaire à Tulle. 1:16
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A l'heure de choisir un successeur à François Hollande, les habitants de Tulle se souviennent de l'élection et du mandat du corrézien.
REPORTAGE

C'est une première dans l'histoire de la Vème République : un président de la République a décidé de ne pas briguer un second mandat. Pour de nombreux habitants nostalgiques, c'est la fin d'une ère.

"Il reviendra". Retour en arrière, le 6 mai 2012. Au pied de la cathédrale, François Hollande savourait sa victoire dans la foule avec La vie en rose jouée à l'accordéon en fond. Michel était là il y a cinq ans et compte bien revoir le président dans les semaines qui viennent. "Il reviendra. Il veut acheter une maison dans le coin, donc on le reverra", assure cet habitant de Tulle.

Un homme apprécié. Dans les rues, à deux pas de son ancienne permanence parlementaire, beaucoup de Tullistes demeurent attachés au président de la République. "J'aime bien l'homme", assure un habitant. "Pour l'avoir côtoyé, ce que j'apprécie le plus chez lui c'est qu'il est venu tous les 9 juin pendant cinq ans ici. C'est un symbole très fort puisque c'est à cette date en 1944 que de nombreux habitants de Tulle ont été pendus."

"Le président ne peut pas toujours être un corrézien !". Un président corrézien, c'était aussi une attention particulière portée au département, remarque Eric : "Comme par hasard, des chantiers qui étaient à l'arrêt avant 2012 ont repris après l'élection. Le tribunal déplacé à Brive est revenu à Tulle". Une page se tourne et il faut bien l'accepter, dit-on ici : "On a eu deux présidents corréziens avec Chirac et Hollande. Ça ne peut pas toujours être un corrézien !", rit un Tulliste.