Xavier Darcos veut sa revanche

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Fabienne Cosnay , modifié à
Le président PS sortant Alain Rousset est favori. Mais le dossier LGV brouille les alliances.

Ils n’en sont pas à leur premier duel. Comme en 2004, l’Aquitaine verra s’affronter Alain Rousset, le président du conseil régional sortant et président de l’Association des régions de France, et Xavier Darcos, le ministre des Affaires sociales.

Une élection en forme de revanche pour l’ancien maire de Périgueux, après la lourde défaite essuyée en 2004 : sa liste avait obtenu 33,46% des voix contre 54,85% pour celle conduite par le Parti socialiste. Reste que cette fois encore, Alain Rousset est donné largement favori pour un troisième et dernier mandat à la tête de la région.

La LGV, casus belli

Le projet de Ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et l'Espagne, dont la mise en service est prévue en 2020, est une pomme de discorde aussi bien à droite qu'à gauche dans cette campagne. Les opposants à la LGV, dont fait partie Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice et adjointe du maire de Saint-Jean-de-Luz, et les écologistes, pourraient venir troubler le jeu du scrutin.

Concrètement, c'est la prolongation de la LGV à travers le Pays basque et sa jonction avec le réseau espagnol qui font débat. Les Verts s’opposent au projet pour des raisons financières (le coût total est estimé à 20 milliards d’euros) mais surtout environnementales.

Une opposition qui pourrait compromettre une alliance entre le président socialiste sortant Alain Rousset, favorable au projet et Europe Ecologie, qui a décidé de faire cavalier seul au premier tour. Jusque-là discrets sur le sujet, les centristes du MoDem (qui s’étaient alliés avec l’UMP en 2004) se sont à leur tour lancé dans la bataille et ont demandé l'abandon partiel du projet de LGV.

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