Web 3 : où sont les femmes ?

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Sous-représentées lors des conférences, en minorité visible dans les allées du salon, l'internet de demain qui se dessine au Web 3 semble laisser encore peu de place aux femmes. Quelques Françaises ont tenté de se réunir mardi mais la rencontre est restée très discrète. Les choses pourraient cependant changer dans les années à venir avec la montée d'une nouvelle génération.

La plus visible, c'est peut-être la maîtresse de maison. Pour cette quatrième édition du Web 3, l'organisateur Loïc Le Meur a voulu mettre en avant son épouse Géraldine. Elle a pris pleinement part à la mise en oeuvre de l'événement, "parce qu'elle parle anglais" a précisé son époux lors de l'ouverture des conférences. Pour le reste, autant à la tribune où celles qui ont eu la chance de s'exprimer se comptent sur les doigts de la main, que dans une moindre mesure dans les allées du salon, le Web de demain semble laisser encore une place réduite aux femmes.
Il y a bien eu une réunion de "geekettes", à l'initiative de la blogueuse Natacha Quester-Semeon qui a créé avec d'autres internautes actives comme elles un groupe 100% girly sur Facebook en juillet dernier. La présence d'Isabelle Juppé, l'épouse du maire de Bordeaux auteure d'un ouvrage à paraître intitulé "La femme digitale", était même murmurée. Mais rien sur le programme officiel du Web 3.
Rien d'inquiétant répondent cependant certaines participantes du Web 3. Avec l'arrivée d'une nouvelle génération, mieux formée, les choses peuvent changer. Fannie Hersen a 23 ans, Sophie Candiotti 45, ensemble elles travaillent pour une compagnie aérienne dont 80% des réservations passent désormais pas internet. Si l'aînée avoue être dépassée parfois par les nouvelles technologies, sa cadette a elle choisi de suivre précisément une formation axée sur le web dans une école de commerce. Une option payante à l'embauche, les deux en sont persuadées.

Fannie Rascle, envoyée spéciale au Web 3