L'auto-partage existait déjà à Lille, à Strasbourg ou à Paris par exemple. Sur le même modèle, le système Okigo a été inauguré début juillet dans la capitale. Mais nouveauté : ce sont plus de petites sociétés pionnières qui tentent l'expérience, de grandes entreprises comme le groupe de BTP Vinci ou le loueur de voitures Avis se lancent aussi dans l'aventure de la collectivisation de moyen de locomotion à quatre roues. Le principe de l'auto-partage est simple : un parc de voitures disponible en libre-service, une carte d'abonnement et une réservation suffisent pour partir au volant d'un véhicule pour une heure ou une journée. On paie un tarif tout compris (essence, entretien,.. ) en fonction du nombre de kilomètres parcourus. Plus besoin de penser à la prochaine vidange, au contrat d'assurance ou au stationnement résidentiel, les avantages de l'auto-partage sont nombreux, notamment pour ceux qui n'ont besoin d'un véhicule que de façon occasionnelle. Un bon point pour l'environnement aussi : une voiture en auto-partage remplacerait ainsi 8 à 10 voitures individuelles et produirait 15 à 30% de CO2 en moins.