"Vincent Humbert ne voulait pas mourir" : c'est sur papier et en images que le masseur-kinésithérapeute au centre héliomarin de Berck-sur-Mer qui s'est occupé, pendant deux ans, du jeune tétraplégique mort par euthanasie le 26 septembre 2003, a fait sa confession. Hervé Messager a décidé d'envoyer un DVD assorti d'une lettre-témoignage à des députés, sénateurs, journalistes et même au président de la République.
Pour "rétablir certaines vérités", même si elles ne sont "pas belles", Hervé Messager sort de son silence dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France paru jeudi. Pour le kiné qui a soigné Vincent Humbert pendant deux ans à Berck-sur-Mer, "on l'a forcé" à mourir. Contrairement à ce que dit la mère du jeune homme. Hervé Messager estime que l'état du jeune homme a été "déformé".
Le kinésithérapeute explique qu'il n'en veut pas à la mère de Vincent, qu'il ne veut pas la voir en prison. Il aurait aimé un vrai procès avec un débat. Hervé Messager précise qu'il est contre l'euthanasie active. Mais aussi contre l'acharnement thérapeutique. Un témoignage qui intervient alors que TF1 doit diffuser un téléfilm sur cette histoire. Des éléments qui pourraient relancer la polémique.