"Vincent Humbert ne voulait pas mourir" selon son kiné

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
C'est un témoignage qui risque de relancer la polémique dans l'affaire Vincent Humbert. Dans un entretien accordé au journal Le Parisien-Aujourd'hui en France, Hervé Messager, le kiné du jeune homme, dit vouloir "rétablir certaines vérités", quatre ans après la mort par euthanasie du jeune tétraplégique. Il considère que Vincent Humbert ne voulait pas mourir. Contrairement à ce que dit la mère du jeune homme. Un téléfilm sur cette affaire sera diffusé lundi sur TF1.

"Vincent Humbert ne voulait pas mourir" : c'est sur papier et en images que le masseur-kinésithérapeute au centre héliomarin de Berck-sur-Mer qui s'est occupé, pendant deux ans, du jeune tétraplégique mort par euthanasie le 26 septembre 2003, a fait sa confession. Hervé Messager a décidé d'envoyer un DVD assorti d'une lettre-témoignage à des députés, sénateurs, journalistes et même au président de la République.

Pour "rétablir certaines vérités", même si elles ne sont "pas belles", Hervé Messager sort de son silence dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France paru jeudi. Pour le kiné qui a soigné Vincent Humbert pendant deux ans à Berck-sur-Mer, "on l'a forcé" à mourir. Contrairement à ce que dit la mère du jeune homme. Hervé Messager estime que l'état du jeune homme a été "déformé".

Le kinésithérapeute explique qu'il n'en veut pas à la mère de Vincent, qu'il ne veut pas la voir en prison. Il aurait aimé un vrai procès avec un débat. Hervé Messager précise qu'il est contre l'euthanasie active. Mais aussi contre l'acharnement thérapeutique. Un témoignage qui intervient alors que TF1 doit diffuser un téléfilm sur cette histoire. Des éléments qui pourraient relancer la polémique.