Vers la fin de la polémique sur l'accueil d'urgence des sans-papiers

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
A l'issue d'une réunion avec des associations caritatives, le gouvernement s'est engagé lundi soir à garantir l'accès de ces centres à toute personne en détresse, y compris en situation irrégulière. Il serait prêt à supprimer cet amendement controversé.

Les sans-papiers ne seront pas exclus des centres d'hébergement d'urgence. Le gouvernement l'a promis lundi soir à l'issue d'une réunion avec les responsables des principales associations caritatives.

Les associations souhaitent la suppression de cet article du projet de loi sur l'immigration. Le gouvernement s'est engagé "à relayer auprès du Parlement (la) demande de suppression (de l'amendement) et à garantir dans tous les cas les conditions actuelles d'accueil, d'hébergement et d'accompagnement de toute personne avec ou sans papiers", précise un communiqué rédigé en commun par Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre, l'Armée du Salut, le Secours catholique et les Restos du Coeur.

L'article qui revenait à exclure les sans-papiers de l'hébergement d'urgence avait suscité des remous dans les associations mais aussi au sein même du gouvernement. Martin Hirsch, le haut commissaire aux Solidarités actives, avait publiquement jugé que cette mesure n'était "pas acceptable".